Des milliers d’Israéliens marchent vers Jérusalem pour protester contre le projet du gouvernement de refonte du système judiciaire. Benyamin Nétanyahou, le premier ministre israélien, se trouve à l’hôpital Sheba de Tel-Aviv où il a reçu un pacemaker. Le premier volet de la réforme de la justice proposée par Nétanyahou est en cours de vote au Parlement. Le chef d’état-major, Herzi Halevi, avertit que si l’armée se divise à cause de la réforme, Israël pourrait cesser d’exister en tant que pays.

Plus de 12 000 réservistes, dont des pilotes et des membres du renseignement, annoncent qu’ils ne se porteront plus volontaires, ce qui compromettrait sérieusement la capacité d’intervention de l’armée. Face à cette situation, le président américain, Joe Biden, critique publiquement la réforme judiciaire et encourage les dirigeants israéliens à chercher un consensus.

Dans le même temps, le président israélien, Isaac Herzog, s’est rendu à la Maison Blanche pour discuter de la situation avec Biden. Les deux dirigeants ont convenu de l’importance de préserver l’unité et la stabilité d’Israël.

Pendant ce temps, une marche de protestation a eu lieu à Jérusalem, réunissant des dizaines de milliers de manifestants appelant à l’abandon de la réforme. Les organisateurs ont initié la marche avec seulement quelques dizaines de personnes, mais elle a rapidement gagné en ampleur à mesure que de plus en plus de citoyens se sont joints au mouvement.

Les manifestants expriment leur inquiétude quant aux possibles conséquences de la réforme sur l’indépendance et l’impartialité du système judiciaire en Israël. Ils demandent au gouvernement de reconsidérer ses propositions et de rechercher des alternatives qui respectent les valeurs démocratiques du pays.

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Face à cette mobilisation populaire, le gouvernement israélien est confronté à une profonde division au sein de la société. Certains soutiennent fermement la réforme, estimant qu’elle est nécessaire pour renforcer le système judiciaire, tandis que d’autres la considèrent comme une menace pour la démocratie et l’État de droit.

La situation reste tendue en Israël, avec des perspectives incertaines quant à l’issue de cette crise politique. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer si le gouvernement parviendra à apaiser les tensions et à trouver un consensus acceptable pour toutes les parties.