Comment les corrompus profitent-ils de leurs profits illicites sans se faire prendre? Acheter des propriétés de luxe dans les villes les plus recherchées au monde, comme Londres.
Alors que le Royaume-Uni (77) est le premier pays du G20 à lancer un registre public des bénéficiaires effectifs, une faille permet aux entreprises étrangères d’acheter des biens immobiliers de manière anonyme. Cela est particulièrement problématique car les recherches montrent que plus de 75% des propriétés faisant l’objet d’enquêtes criminelles entre 2004 et 2015 ont utilisé des sociétés anonymes à l’étranger pour dissimuler l’identité de leurs propriétaires.
Le gouvernement britannique s’est engagé à combler cette lacune en introduisant un registre des bénéficiaires effectifs, mais il n’a pas encore été mis en œuvre. La législation nécessaire a été sérieusement retardée. Pendant ce temps, des hommes d’affaires fortunés liés à des régimes autocratiques achèteraient une propriété par l’intermédiaire de sociétés écrans, telles que Biélorusse Vladimir Peftiev et milliardaire et fille de Ancienne présidente de l’Angola, Isabel de Santos.
En tant que président tournant du G7, le gouvernement britannique a l’opportunité de faire preuve de leadership cette année, encourageant les grandes économies occidentales à faire face à ces flux d’argent sale et à démontrer si l’intégrité doit être l’une de leurs valeurs communes.
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