Les associations de défense des consommateurs ont récemment appelé le président Emmanuel Macron à lever le voile sur la construction des prix alimentaires. Elles soutiennent qu’il est impératif de mettre fin aux marges excessives qui portent préjudice tant aux consommateurs qu’aux producteurs.
Selon ces associations, les prix des produits alimentaires dans les grandes surfaces ont connu une augmentation de plus de 20% en seulement deux ans. Face à cette situation inquiétante, le gouvernement a présenté un projet de loi visant à faciliter les négociations commerciales avec les distributeurs, tout en veillant à ce que les marges des industriels restent raisonnables.
Les associations dénoncent fermement l’opacité inacceptable qui entoure la construction des prix alimentaires. Elles exigent ainsi une transparence totale et immédiate concernant les marges nettes réalisées par l’industrie agroalimentaire et la grande distribution.
Des mesures concrètes sont également réclamées afin d’éviter les marges excessives sur les produits alimentaires essentiels, sains et durables. À cet égard, les associations demandent la suppression de la marge minimale garantie de 10% pour les distributeurs.
Le PDG de l’enseigne Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, a également exprimé son soutien à cette revendication, en appelant à la suppression de l’obligation pour la grande distribution de pratiquer des marges d’au moins 10% sur les produits alimentaires des grands industriels.
Par ailleurs, les travaux d’évaluation parlementaires ont remis en question l’efficacité de la mesure du “Seuil de revente à perte” en termes de rémunération des producteurs agricoles.
Dans l’attente des actions concrètes du gouvernement, les associations de défense des consommateurs restent mobilisées pour garantir des prix alimentaires justes et raisonnables, tout en préservant les intérêts des consommateurs et des producteurs.
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