San Francisco : Google et Facebook s’exposent à une amende combinée de 235 millions de dollars pour le suivi des cookies en France, ont rapporté les médias.
Selon un rapport de Politico citant un document, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) prévoit d’infliger une amende de 150 millions d’euros à Google et de 60 millions d’euros à Facebook pour avoir enfreint les règles de confidentialité des données françaises.
L’action est prise “en ne permettant pas aux utilisateurs français de rejeter facilement la technologie de suivi des cookies”, a indiqué le rapport mercredi soir.
Les deux géants de la technologie seront condamnés à une amende de 100 000 euros supplémentaires par jour s’ils ne résolvent pas les problèmes dans les trois mois suivant la décision de la CNIL.
“Nous examinons la décision de l’autorité et restons déterminés à travailler avec les autorités compétentes”, a déclaré un porte-parole de Meta dans le rapport.
“Nos contrôles de consentement aux cookies donnent aux gens un plus grand contrôle sur leurs données, y compris un nouveau menu de paramètres sur Facebook et Instagram où les gens peuvent revoir et gérer leurs décisions à tout moment, et nous continuons à développer et à améliorer ces contrôles”, a ajouté le porte-parole.
Google n’a pas commenté le rapport.
Ce n’est pas la première fois que le régulateur français de la vie privée inflige une amende à Big Tech.
En décembre 2020, la CNIL a infligé à Amazon et Google une amende de 35 millions d’euros et 100 millions d’euros, respectivement, pour violation des cookies aux règles de confidentialité électronique.
Le chien de garde avait également infligé à Google une amende de 50 millions d’euros au titre du règlement général sur la protection des données (RGPD).
WhatsApp a été condamné à une amende de 225 millions d’euros en septembre de l’année dernière “pour ne pas avoir été transparent sur la façon dont il partageait les données avec sa société mère”, rapporte ZDNet.
Facebook fait également face à des millions d’amendes pour avoir enfreint les règles de confidentialité du RGPD sur les politiques de collecte de données trompeuses.
(IANS)
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