L’avenue la plus célèbre de Paris est devenue dimanche une salle de classe à ciel ouvert alors que près de 1 400 personnes ont participé à un exercice d’orthographe sans précédent.
Environ 1 700 pupitres ont été placés sur les Champs-Élysées pour un événement présenté comme la “plus grande dictée du monde”.
Il se composait de trois tours. Dans chacune d’elles, un texte était lu et les concurrents tentaient de le retranscrire sans erreur.
Lors de la première, 1 397 personnes se sont débattues avec un extrait d’une nouvelle de l’auteur du XIXe siècle Alphonse Daudet.
Cette session a été reconnue par Guinness World Records comme la plus grande compétition de ce type de l’histoire, selon les médias français.
L’orthographe française est notoirement délicate et les dictées ont inspiré la peur à des générations d’étudiants de Dunkerque à Perpignan.
Pourtant, quelque 50 000 personnes ont demandé la “Grande Dictée des Champs” dimanche et quelque 5 000 personnes y ont participé, dont beaucoup d’écoliers.
Les deuxième et troisième tours étaient basés respectivement sur un conte moderne et un texte de rugby.
Après le premier, un garçon de 10 ans décrit comme un “élève vedette” a déclaré à l’agence de presse AFP : “C’était impossible !”
Son père, Adrien Blind, 42 ans, qui a subi le même test, a déclaré qu’il l’avait laissé “dans un état de stress et d’inquiétude”.
Mais Touria Zerhouni, 65 ans, était plus détendue. “Je n’ai fait que deux erreurs. Je m’attendais à ce que ce soit beaucoup plus difficile”, a-t-il déclaré à l’AFP.
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