Des voix dissidentes au sein du Parti des travailleurs en Corée du Nord ont été récemment enregistrées lors des élections locales, selon des informations révélées par des sources anonymes. Les médias officiels ont annoncé un taux de participation de 99,63%, mais certains experts pensent que ces chiffres pourraient avoir été manipulés par le régime.

Lors de ces élections, les électeurs avaient le choix entre une urne verte pour approuver les candidats du parti et une urne rouge pour les rejeter. Cependant, les candidats sont soigneusement choisis par le parti au pouvoir et les élections sont souvent considérées comme des formalités et des simulacres électoraux.

Ces élections étaient les premières depuis que le pays a révisé sa loi électorale pour permettre plusieurs candidats. Cependant, les dissidents ont déclaré que les candidats alternatives étaient peu nombreux et que leur présence était purement symbolique.

Au total, 27 858 personnes ont été élues députées à l’issue de ces élections locales. Cependant, il convient de noter que le Parti des travailleurs continue de dominer la scène politique du pays, et que ces élections locales ont peu d’impact sur les décisions nationales.

Les prochaines élections nationales auront lieu en mars 2024, mais il est peu probable qu’elles apportent des changements significatifs au système politique en place. En effet, de nombreux observateurs estiment que les élections en Corée du Nord sont davantage une façade pour légitimer le pouvoir en place plutôt qu’une véritable expression démocratique.

Ces dernières révélations sur les élections locales en Corée du Nord suscitent de vives réactions dans la communauté internationale, mettant en lumière les défis auxquels fait face cette nation sous le régime du Parti des travailleurs. L’absence de véritable pluralisme politique et la manipulation des chiffres de participation soulèvent de sérieuses interrogations quant à la transparence et à la légitimité de ces élections.