Des milliers de personnes ont pris d’assaut les rues de Buenos Aires pour exprimer leur mécontentement à l’égard du gouvernement argentin dirigé par Javier Milei. Ce dernier, considéré comme un président ultralibéral, a récemment promis un “choc libéral” d’envergure qui se traduit par une série de mesures économiques et un renforcement des mesures de sécurité.

Cette manifestation d’opposition, qui s’est déroulée sous l’œil attentif des forces de l’ordre, a été orchestrée par le gouvernement lui-même. Javier Milei lui-même s’est même rendu au siège de la police fédérale pour observer les images des manifestants. Malgré un déploiement important des forces policières, le nombre de manifestants était relativement faible.

Cependant, le Partido obrero a rapidement dénoncé les violences policières qui ont émaillé une partie du parcours de la manifestation. Les images diffusées dans les médias montraient des affrontements violents entre les forces de l’ordre et les manifestants.

Face à cette mobilisation, le gouvernement a réagi en annonçant des mesures antimanifestations visant à réduire les coupures d’axes routiers. En effet, les manifestants qui s’aventureraient à bloquer une rue verraient leurs allocations suspendues. Malheureusement, ces mesures dissuasives touchent directement les populations les plus vulnérables, qui représentent près de 40 % de la population argentine.

Ces mesures ont suscité une vive indignation parmi les opposants au gouvernement argentin, qui estiment qu’elles ne font qu’enfoncer davantage les personnes déjà dans la précarité. Pour eux, cette politique ultralibérale ne fait qu’accentuer les inégalités sociales et économiques.

Cette manifestation à Buenos Aires marque un tournant dans le mécontentement croissant de la population argentine face aux politiques menées par le président Javier Milei. Les prochains mois seront cruciaux pour déterminer l’issue de ce bras de fer entre le gouvernement et ses opposants, ainsi que l’avenir du pays.

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