Les professionnels de la culture indignés suite aux directives du Quai d’Orsay

Les professionnels de la culture en France ont récemment reçu des directives du Quai d’Orsay, le ministère des Affaires étrangères, leur demandant de suspendre toute coopération avec des ressortissants du Niger, du Mali et du Burkina Faso. Cette mesure a suscité l’indignation de nombreux acteurs du domaine culturel.

Le gouvernement français, cependant, affirme n’avoir demandé aucune déprogrammation d’artistes de ces pays. Selon les autorités, cette directive fait suite à la suspension des délivrances de visas pour des raisons de sécurité, qui affecte tous les ressortissants et non seulement les artistes.

Malgré cette explication, les professionnels de la culture expriment leur profonde indignation face à cette mesure. Le message des directions régionales de la culture indique clairement la suspension de tous les échanges culturels avec ces pays, ainsi que des soutiens financiers via des structures françaises.

Plusieurs responsables politiques de gauche se sont joints à la contestation, soulignant que les artistes ne devraient pas être tenus responsables des conflits internes qui se déroulent dans leur pays d’origine.

Le ministère des Affaires étrangères a toutefois précisé que cette suspension concerne la collaboration culturelle et artistique à partir des pays affectés, mais n’affecte pas les artistes qui possèdent déjà un visa ou qui résident en France ou dans d’autres pays.

Il est également important de noter que la suspension des actions d’aide au développement et d’appui budgétaire avec ces pays a également été rappelée.

Cette décision du gouvernement français fait débat et suscite des vives réactions au sein de la communauté artistique et culturelle. Les professionnels de la culture s’inquiètent des conséquences néfastes que cette mesure pourrait avoir sur les échanges artistiques et culturels entre la France et ces pays d’Afrique de l’Ouest.

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Bien que les autorités aient clarifié leur position, de nombreux artistes, acteurs culturels et personnalités politiques continuent de demander un réexamen de cette mesure afin de préserver les échanges et la diversité culturelle si importants pour la Francophonie.