A la sortie des classes de l’école Aveyron à Lyon, les professeurs disparaissent. Parlez à voix haute à travers le masque, essuyez le brouillard des lunettes, assurez-vous que les petits se couvrent le visage, supervisez le lavage des mains de toute la classe, au moins cinq fois par jour …
“Physiquement, c’est lourd”confie Fabien, enseignant en première classe de cette école primaire. “Tout s’est bien passé en général, je leur ai demandé de parler très fort, ils ont déjà vu les adultes masqués”dit un autre enseignant, qui conseille à une mère de changer de taille. “Allons à la chasse au masque”, jette la mère vers son enfant, se dirigeant vers une pharmacie.
Alors que trois policiers municipaux observent attentivement la rue voisine, Marine a le visage fermé, en colère contre “le climat de peur que nous entretenons constamment”. Son fils de 6 ans ne voulait pas aller à l’école. Elle se sent comme un “abuser de”. Pierre est plus un philosophe. Sa femme est médecin, elle a quitté son activité culturelle. “Nous sommes heureux que l’école ne soit pas fermée cette fois”, réagit en prenant la main de Lazare, son garçon de 6 ans avec un masque aux dessins colorés.
De notre correspondant lyonnais, Richard Schittly.
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