Désormais, à trois semaines de l’élection présidentielle américaine du 3 novembre, la situation est compliquée pour Donald Trump, qui devait reprendre ses réunions ce lundi 12 octobre en Floride, après une interruption après sa contamination par le coronavirus. Son premier débat avec son adversaire démocrate, Joe Biden, le 29 septembre, a été jugé gâté. Son hospitalisation a rappelé plus tard son insouciance face à l’épidémie de Covid-19. Et la semaine consacrée à une reprise spectaculaire a été marquée par des annonces déroutantes.
Le président sortant a ainsi refusé de participer au deuxième débat avec Joe Biden prévu le 15 octobre, qui a dû être organisé à distance en raison de sa maladie. Une décision qui a conduit à sa nullitéla Maison Blanche a déploré dimanche. Le format prévu, une séance de questions et réponses avec les électeurs, était considéré comme pro-démocrate. Ce dernier est toujours plus à l’aise lorsqu’il s’agit d’interagir avec un public, contrairement au président.
Au cours de longs entretiens jeudi et vendredi avec des médias jugés bienveillants, la chaîne conservatrice Fox News et l’émission radiophonique du pamphlétaire Rush Limbaugh, Donald Trump a attaqué peut-être les membres les plus fidèles de son cabinet, l’avocat. Général des États-Unis (procureur général) William Barr et secrétaire d’État Mike Pompeo.
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Il a particulièrement critiqué le premier pour la lenteur des enquêtes consacrées à “L’enquête russe Sur l’ingérence attribuée à Moscou lors des élections présidentielles de 2016. Bien qu’aucun résultat ne soit désormais attendu avant les élections présidentielles, Donald Trump a estimé que William Barr devrait immédiatement engager des poursuites contre l’ancien président Barack Obama et Joe Biden, vice-président de le moment des événements.
Au lendemain de son retour de l’hôpital militaire Walter-Reed, où il avait passé trois nuits, le président des États-Unis avait déjà surpris son camp, le 6 octobre, en annonçant brusquement sur son compte Twitter qu’il avait terminé. négociations avec le Congrès sur un nouveau plan de soutien à l’économie, très attendu par la population, ainsi que par la Réserve fédérale américaine. Donald Trump avait partiellement changé d’avis quelques heures plus tard en exigeant un vote sur des mesures spécifiques, notamment en faveur des compagnies aériennes.
En fin de semaine, il a fini par proposer une enveloppe de 1,8 milliard de dollars (environ 1,5 milliard d’euros), au lieu des 2,2 milliards réclamés par la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi. Mais le président n’a pas fait face à la seule amélioration démocratique. En fait, les républicains du Sénat vous ont fait savoir qu’ils n’avaient plus aucun doute quant au soutien d’une telle augmentation de la dette fédérale.
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