Israël prépare une opération militaire à Rafah, ville frontalière de l’Egypte, dans le sud de la bande de Gaza, selon des sources concordantes. Des témoins ont rapporté des frappes dans les environs de Rafah, où vivent environ 1,3 million de Palestiniens, dont beaucoup sont des déplacés.
Le Hamas, mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza, a mis en garde contre une possible catastrophe et un massacre à Rafah. Il tient l’administration américaine, la communauté internationale et Israël pour responsables de cette situation.
Selon le ministère de la Santé du Hamas, les combats ont déjà fait 110 morts, dont 25 à Rafah. L’hôpital Nasser de Khan Younès, proche de cette zone, est le théâtre d’intenses affrontements.
Les conséquences du conflit entre Israël et le Hamas commencent à se faire sentir également sur le plan économique. En effet, l’agence de notation Moody’s a récemment abaissé la note d’Israël en raison de cette crise et de ses répercussions sur les institutions politiques du pays.
Parallèlement à ces tensions, les négociations pour un accord de trêve entre les médiateurs qatari et égyptien et le Hamas, qui se déroulaient au Caire, ont échoué. Les pourparlers n’ont pas permis de trouver un terrain d’entente pour mettre fin à l’escalade de violence.
Face à cette situation, le Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, a demandé un plan d’évacuation des civils de Rafah et la destruction du Hamas dans cette ville. Cependant, l’organisation Human Rights Watch a mis en garde contre les conséquences catastrophiques d’une évacuation forcée des déplacés palestiniens.
La tension reste donc extrêmement élevée à Rafah, où l’escalade des violences risque de provoquer une tragédie humanitaire. Toutes les parties impliquées doivent trouver rapidement une solution pacifique afin d’éviter un désastre.
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