Avant la publication de cet article, on supposait que la réponse à la durabilité du béton romain reposait sur l’inclusion de cendres pouzzolaniques. Mélangé à l’eau de mer, ce matériau volcanique crée une béton qu’il était incroyablement solide et hydrophobe, permettant aux Romains de construire leurs impressionnantes structures à la fois sur terre et dans l’eau. Cependant, ce n’était qu’une partie de l’histoire. De petits morceaux blancs connus sous le nom de clastes de chaux sont également inclus dans la formule du béton romain. Ces clastes de chaux étaient souvent imputés à des techniques de mélange bâclées ou à des matériaux de base médiocres, alors qu’en fait ils étaient l’ingrédient secret depuis le début.
Lorsque les Romains mélangeaient leur béton, on pensait traditionnellement qu’ils incorporaient d’abord de la chaux avec de l’eau pour créer un matériau réactif similaire au passé (un processus appelé trempe), mais un tel processus ne pouvait pas expliquer la présence de chaux. Grâce à l’analyse de nombreux exemples concrets, les chercheurs ont découvert que les clastes de chaux étaient en fait composés de carbonates de calcium qui ne pouvaient s’être formés qu’en extrême On croit maintenant que les Romains utilisaient en fait chaux vive, des chaux sœurs plus réactives, mélangées à de l’eau ou à un mélange chaux/eau pour produire une réaction exothermique pouvant expliquer la présence de clastes de chaux ainsi que la résistance du béton. Ce processus chauffé, ont conclu les chercheurs, permet des réactions chimiques plus intenses pour produire un béton plus durable, ainsi que des temps de prise et de durcissement considérablement réduits, facilitant une construction plus rapide.
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