Des milliers de femmes manifestent contre Donald Trump. – Pat Nabong / AP / SIPA

Des milliers d’adversaires à Donald Trump Il devait manifester ce samedi aux Etats-Unis contre la nomination à la Cour suprême d’un juge conservateur et contre la réélection du milliardaire.

Le magistrat Amy Coney Barrett, catholique fervente, a été nommée pour remplacer l’icône progressiste Ruth Bader Ginsburg, décédée le 18 septembre, et le président américain compte sur la majorité républicaine au Sénat pour valider son élection avant
les élections du 3 novembre.

“Combattez comme RBG”

Dans la capitale, si la foule était moins nombreuse qu’en 2017 en raison de la pandémie, plusieurs milliers de personnes avaient rejoint le cortège qui était censé passer devant la Cour suprême et le Congrès américain dans les premières heures de l’après-midi. Un groupe de manifestants portait la tunique rouge et la casquette blanche du roman “The Scarlet Maid”, qui décrit une Amérique transformée en dictature patriarcale où certaines femmes deviennent des esclaves sexuelles.

D’autres portaient la célèbre collerette blanche et la tunique noire de Ruth Bader Ginsburg, surnommée «RBG», championne de la cause des femmes, marteau de juge à la main. A New York, environ 300 manifestants se sont rassemblés à Washington Square, portant une casquette rose ou portant des pancartes soutenant Joe Biden, le candidat démocrate à la présidentielle, ou en mémoire de «RBG». Un panneau la montrait portant des gants de boxe et le slogan «Combattez comme RBG».

“Nos droits fondamentaux sont menacés”

“Il est vraiment important d’être ici et d’encourager les gens à voter contre Donald Trump et sa politique misogyne”, a déclaré Yvonne Shackleton d’Albany, la capitale de l’État de New York. Elle a dénoncé une nomination précipitée par le juge Barrett et un “geste politique imprudent” deux semaines avant l’élection et alors que Joe Biden mène les urnes. Pia Otero, 49 ans, a assuré que «les femmes devaient se battre».

“Nos droits fondamentaux sont menacés par ce président et ce gouvernement, notre droit à l’avortement est attaqué”, a-t-il expliqué, dénonçant un “abus de pouvoir” de la part du président. Entendue cette semaine par le Comité judiciaire du Sénat, Amy Coney Barrett a promis de célébrer c’était se retirer de son travail de juge, tout en refusant de s’expliquer sur un certain nombre de sujets d’actualité, à commencer par le droit des Américaines à se faire avorter à laquelle elle s’oppose personnellement.

Il a plutôt suggéré que la décision de la Haute Cour qui a reconnu ce droit en 1973 n’était pas gravée dans le marbre. Il doit être confirmé par vote à la chambre haute à partir du 22 octobre. Le temple de la loi aurait alors six juges conservateurs sur neuf, une solide majorité.

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