L’Association Française des Biotechnologies Végétales (AFBV), qui rassemble une centaine de chercheurs et experts dans le domaine des biotechnologies vertes, salue la position du ministre français de l’Agriculture, Julien Denormandie, en faveur de nouvelles techniques de sélection végétale, également connues comme NPBT ou NBT. Ces nouvelles technologies permettent notamment d’accélérer la sélection végétale et de la rendre plus efficace, conditions nécessaires à la compétitivité de notre filière semencière.

Si la France et l’Europe veulent réduire l’utilisation des produits phytosanitaires et adapter leur agriculture aux conséquences du changement climatique, elles ne peuvent pas…. s’abstenir d’utiliser toutes les technologies disponibles pour l’amélioration génétique des plantes comme solutions complémentaires.

AFBV est particulièrement concentré [on] et concerné par l’édition du génome, une de ces nouvelles technologies très prometteuses. Elle devrait faire partie de la gamme de technologies innovantes que l’obtenteur peut utiliser pour répondre aux besoins de l’agriculture et de la société. Mais ce potentiel d’innovation est actuellement bloqué par des réglementations européennes dépassées qui de facto interdire l’utilisation de nouvelles biotechnologies alors que tous nos concurrents sur les marchés mondiaux les ont disponibles.

C’est pourquoi l’initiative du ministre français de l’Agriculture d’exiger un nouveau cadre réglementaire adapté aux progrès de la science constitue une étape positive pour permettre la poursuite de l’innovation dans la sélection végétale. Cette adaptation est également nécessaire pour assurer notre souveraineté semencière, premier maillon essentiel de notre souveraineté alimentaire.

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