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CHRONIQUE – Ceux qui ne veulent pas voir en Joe Biden qu’un bon centriste devrait s’attendre à la déception.

Ivan Rioufol. François BOUCHON / Le Figaro

Les élites mondialistes sont comme ça: pleines d’arrogance, de condescendance, de satisfaction. Lisez ce que Barack Obama écrit sur Nicolas Sarkozy est incroyablement vulgaire: Sarkozy était tout en explosions émotionnelles et en paroles hyperboliques. Avec sa peau foncée, ses traits expressifs, vaguement méditerranéens (son père était hongrois, son grand-père maternel grec) – la version américaine dit: «Mi-hongrois, un quart de juif», et de petite taille (il mesurait 1,66 mètre environ mais portait des talons pour grandir), il ressemblait à un personnage d’un tableau de Toulouse-Lautrec. (…)» Un peu plus tard dans son livre, Obama note “Sa poitrine bombée comme celle d’un coq nain (…)” ; et donc. Écrit par Donald Trump, la méchanceté aurait scandalisé la gauche de Melliflue. Il n’a pas hésité devant les folies de l’élégant patricien, métis et cosmopolite. Cette anecdote résume la race. Sous le sourire amical, l’horrible sourire.

L’origine, la couleur de la peau, le physique sont les obsessions

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