Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’annoncer une percée historique au Moyen-Orient. Après des mois de médiation par les États-Unis, les gouvernements d’Israël et du Liban ont convenu de mettre officiellement fin à leur différend sur la frontière maritime et d’établir une frontière maritime permanente entre eux. Je viens de m’entretenir avec le Premier ministre israélien, Yair Lapid, et le président libanais, Michel Aoun, qui ont confirmé la volonté des deux gouvernements d’aller de l’avant avec cet accord. Je tiens également à remercier le président français Emmanuel Macron et son gouvernement pour leur soutien dans ces négociations.

L’énergie, en particulier en Méditerranée orientale, doit servir d’outil de coopération, de stabilité, de sécurité et de prospérité, et non de conflit. L’accord annoncé aujourd’hui par les deux gouvernements envisagera le développement de champs énergétiques au profit des deux pays, jetant les bases d’une région plus stable et prospère et tirant parti de nouvelles ressources énergétiques vitales pour le monde. Désormais, il est essentiel que toutes les parties respectent leurs engagements et œuvrent à leur mise en œuvre.

Cet accord protège également la sécurité et les intérêts économiques d’Israël, qui sont essentiels à la promotion de son intégration régionale. Il donne au Liban l’espace pour commencer sa propre exploitation des ressources énergétiques. Et cela fait avancer les intérêts des États-Unis et du peuple américain dans une région du Moyen-Orient plus stable, prospère et intégrée avec moins de risques de nouveaux conflits.

Je tiens à remercier nos diplomates et tous les membres du gouvernement américain, passés et présents, qui ont travaillé sans relâche sur cette question bipartite au fil des ans. La diplomatie américaine persistante, associée à l’ouverture des dirigeants israéliens et libanais à négocier, consulter et finalement choisir ce qui était le mieux pour leur peuple, a conduit à cette percée.

Je félicite toutes les personnes impliquées.

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