Défense Asie | Sécurité
L’exercice verra également les quatre nations du Quad participer à un approfondissement des relations de défense bilatérales au sein du groupement.
Deux coussins d’air de péniches de débarquement volent derrière l’USS Somerset dans l’océan Pacifique lors d’un exercice photo, le 23 novembre 2018.
L’exercice naval multinational de trois jours Le Pérouse, organisé en France, a débuté dans le golfe du Bengale le 5 avril, avec la participation des nations Quad à l’édition de cette année. Selon une déclaration du ministère indien de la Défense, la marine indienne déploie la frégate furtive de classe Shivalik INS Satpura avec son hélicoptère intégré et sa corvette furtive de guerre anti-sous-marine INS Kiltan, en plus de l’avion de patrouille maritime P8I.
«L’exercice La Pérouse, mené par la Marine Nationale, a la participation de la FN [French Navy] Navires Tonnerre, un navire d’assaut amphibie et frégate Surcouf. La marine américaine est représentée dans l’exercice par le navire de transport amphibie Somerset. Les navires australiens de Sa Majesté (HMAS) Anzac, une frégate et un pétrolier Sirius ont été déployés par la RAN [Royal Australian Navy] pour avoir participé à l’exercice alors que le navire japonais d’autodéfense maritime (JMSDF) est représenté par le destroyer Akebono », indique le communiqué.
“L’exercice La Pérouse sera le témoin d’opérations navales complexes et avancées comprenant des exercices de guerre de surface, de guerre anti-aérienne et de défense aérienne, des exercices de tir d’armes, des opérations aériennes entre ponts, des manœuvres tactiques et des évolutions du nautisme comme le ravitaillement en mer”, a-t-il ajouté. .
Peter Dutton, ministre australien de la Défense a été cité en disant, “L’exercice de La Pérouse démontrera également les capacités complémentaires de nos pays partenaires et soulignera notre engagement commun en faveur d’une Indo-Pacifique stable et sûre.” Deux cent soixante membres du personnel de la Royal Australian Navy participeront à l’exercice.
L’exercice La Pérouse de l’année dernière dans le golfe du Bengale a réuni les marines australienne, japonaise et américaine avec les Français. L’édition 2020 mettait en vedette le seul porte-avions à propulsion nucléaire français Charles de Gaulle, tandis que le Japon a envoyé son porte-hélicoptères JS Izumo. Depuis le lancement d’une stratégie indo-pacifique en 2019, Paris a cherché à jouer un rôle beaucoup plus important dans la sécurisation de la méga-région, avec le président français Emmanuel Macron à l’avant-garde et en concentrant les rôles de l’Australie et de l’Inde sur la toute nouvelle architecture de sécurité régionale.
L’ajout de l’Inde à la liste des pays participant à l’exercice a conduit beaucoup (en particulier dans les médias indiens) à l’appeler un exercice «Quad Plus». Cependant, il est important de noter que si une telle impression peut être compréhensible, la France n’a jusqu’à présent montré aucun intérêt à rejoindre le Quad. Il convient également de noter que l’exercice Malabar 2020, qui a présenté la participation de l’Australie pour la première fois en 13 ans aux exercices maritimes Inde-Japon-États-Unis accueillis par l’Inde, n’a pas été mené sous les auspices du Quadrilatère. Dialogue de sécurité.
Cela dit, les liens de sécurité bilatéraux au sein du Quad continuent de se renforcer. Les 28 et 29 mars, le groupe aéronaval Theodore Roosevelt de la marine américaine s’était entraîné avec la marine indienne et l’armée de l’air dans l’océan Indien. Selon une déclaration de la septième flotte américaine à l’occasion, “L’exercice était axé sur des opérations complexes telles que la guerre anti-sous-marine, les opérations aériennes conjointes et l’intégration du commandement et du contrôle (C2).” “Cela a démontré la capacité des deux nations à opérer ensemble pour promouvoir une vision commune de l’Indo-Pacifique, garantissant la paix et la stabilité”, indique également le communiqué.
Le 29 mars, le JS Kongo et le vaisseau amiral de la septième flotte américaine USS Blue Ridge se sont exercés ensemble pour améliorer l’interopérabilité entre l’US Navy et le JMSDF. Une déclaration de la septième flotte américaine citait le capitaine Fujisaki Masaru, commandant de la JS Kongo, comme dit de l’exercice: “Je suis convaincu que nous pouvons améliorer la dissuasion et l’interopérabilité en réponse à d’éventuelles contingences grâce à des exercices bilatéraux réguliers comme celui que nous menons.”
“Fan général de zombies. Pionnier de la culture pop. Créateur. Accro à la bière. Défenseur de l’alcool. Penseur passionné.”