Une performance meilleure que prévu en novembre dernier signifie que la production nationale est maintenant 0,7 % plus élevé qu’il ne l’était en février 2020.

D’autres pays ont atteint cette étape plus tôt, les États-Unis, par exemple, se négociant déjà bien au-dessus de leur sommet précédent. Pourtant, la Grande-Bretagne a connu ce que les économistes appellent une récession en forme de V, avec une chute précipitée de l’activité en mars et avril 2020 suivie d’une reprise rapide, quoique parfois interrompue.

Ce schéma s’explique par la nature du choc Covid. Les gouvernements ont imposé des confinements dans le but d’empêcher la propagation du virus, et une fois les restrictions assouplies, les entreprises qui avaient fermé ont rouvert et les économies se sont redressées. L’économie britannique s’est moins contractée pendant la crise financière de 2008-09 qu’elle ne l’a fait en 2020, mais il a fallu beaucoup plus de temps pour récupérer le terrain perdu.

l’arrivée de la Variante Omicron a brouillé les eaux.

Janvier sera un autre mois difficile, de sorte que l’économie devrait retomber en dessous de son sommet de février 2020. Si, comme prévu, le gouvernement décide d’assouplir les restrictions en Angleterre plus tard ce mois-ci, la production se redressera à nouveau en février et mars.

Mais comme Paul Dales de Capital Sciences économiques souligne, en avril, l’économie sera frappée par un double coup dur de factures d’énergie en flèche et d’impôts plus élevés. Comme c’est souvent le cas avec l’économie britannique, ce sera un pas en avant, un pas en arrière.