Le Japon a récemment fait un pas en avant en matière d’exploration spatiale en lançant une fusée en direction de la Lune. Le pays souhaite ainsi intégrer le club des puissances spatiales qui sont déjà actives dans cette région. Cette mission, baptisée “Moon Sniper”, a pour objectif de poser un module sur le sol lunaire afin de réaliser des analyses de la composition des roches du manteau lunaire.
L’Inde, quant à elle, a réussi à poser sa sonde Chandrayaan-3 près du pôle Sud lunaire en août dernier, ce qui constitue une première pour un pays asiatique. Cette mission avait un objectif principalement scientifique, avec des mesures de la sismicité et de la composition minéralogique de la surface lunaire. Cette réussite a permis à l’Inde de se positionner comme un acteur majeur de l’exploration spatiale dans la région.
Cependant, la Russie a connu moins de chance dans sa tentative de poser sa sonde près du pôle Sud lunaire. La mission russe, malheureusement, s’est soldée par un échec.
Ce nouvel engouement pour la Lune est motivé par la recherche de ressources, en particulier de la glace d’eau. En effet, cette ressource pourrait être utilisée pour une potentielle colonie humaine sur la Lune. Le pôle Sud lunaire, plongé en grande partie dans une nuit éternelle, serait une source importante de glace d’eau, ce qui suscite l’intérêt des puissances spatiales.
Au-delà des enjeux liés aux ressources, l’exploration scientifique de la Lune reste également une motivation pour ces puissances spatiales. En étudiant la composition des roches lunaires, les scientifiques espèrent obtenir de nouvelles informations importantes sur l’histoire et la formation de notre système solaire.
Ainsi, le Japon rejoint le club des puissances spatiales avec sa mission “Moon Sniper” tandis que l’Inde a réussi à marquer un tournant historique en atteignant le pôle Sud lunaire. La Russie, quant à elle, continue ses efforts pour réaliser une mission similaire. La Lune devient donc le nouveau terrain de jeu pour les puissances spatiales, à la fois pour des raisons scientifiques et pour l’exploitation future de ses ressources.