De Lisbonne à Lens, d’une finale prestigieuse (mais perdue) de Ligue des champions à un premier match perdu en Ligue 1, il n’aura fallu que deux semaines et demie au PSG pour revenir sur terre. Pour son retour sur la scène nationale, Paris a trébuché sur le tapis vert de Bollaert. Face à un Lensois limité mais cinglant, les Parisiens ont perdu dès leur entrée en championnat, une première pour le club en neuf ans. Le retour à terre est brutal et pourrait devenir violent si le club ne se relance pas dimanche face à l’OM.
Paris revu de haut en bas
Que cette finale perdue face au Bayern semble bien loin. Sur les onze Parisiens alignés à Lisbonne, seuls quatre éléments (Kimpembe, Bernat, Herrera, Kehrer) étaient champions jeudi à Lens. Les vacances à Ibiza et le Covid ayant laissé sept joueurs de côté, Tomas Tuchel a dû gratter le fond du tiroir pour aligner une équipe. Avec les garçons Ruiz et Kalimuendo alignés depuis le début, l’entraîneur parisien a notamment enlevé la carte d’inexpérience offensive. Et il a été vu avec seulement une petite chance de Ruiz (22) en 90 minutes.
Bulka étend le pôle à Ganago
Autre gamin aligné comme partant, Marcin Bulka n’aura pas un bon souvenir du deuxième match de sa carrière en Ligue 1. Car le gardien parisien est clairement responsable du but de Lensois. Lorsqu’il a raté sa passe à Verratti, il a offert le ballon à Ganago qui n’a eu qu’à le crucifier pour ouvrir le score (57e). Les Sang et Or n’en demandaient pas trop pour gagner leur premier match de la saison en Ligue 1. En cherchant à se faire battre, Bulka a peut-être perdu beaucoup de crédit.
Bollaert est enfin revenu
Le stade Bollaert attendait depuis près de dix ans un match de Ligue 1. Bien sûr, avec 5 000 personnes, Covid oblige, le stade Lensoise n’a connu aucun de ses environnements mythiques. Cependant, les 3 800 abonnés, répartis dans les quatre tribunes du stade, ont tout de même réussi à se faire entendre. Marseillaise, Couronnes, Sang et Or, Toutes les chansons traditionnelles ont permis au célèbre stade de se souvenir de tout ce qu’il avait perdu en Ligue 1 au cours des dix dernières années.
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