Le kérosène utilisé par les avions est à l’origine des traces blanches visibles après leur passage. Ces traces, également appelées traînées de condensation, sont générées par les réacteurs des avions. Lorsqu’ils se trouvent à très haute altitude, l’air chaud expulsé par les réacteurs se mélange aux suies produites par la combustion, ce qui forme des gouttes d’eau. À une température de -40°C, ces gouttes se transforment en cristaux de glace et créent un nuage de vapeur d’eau.
Les traînées de condensation jouent un rôle dans le réchauffement climatique en agissant comme un couvercle qui empêche la chaleur du sol de s’échapper. Elles représentent même plus de la moitié de la contribution du secteur aérien au réchauffement climatique. En effet, l’aviation est responsable d’environ 4% du réchauffement climatique total.
Outre les traînées de condensation, les émissions de CO2 constituent l’autre partie de la contribution du secteur aérien au réchauffement climatique. Ces émissions, provenant des moteurs des avions, contribuent également à l’effet de serre et au changement climatique.
Il est important de mettre en lumière l’impact de l’aviation sur le réchauffement climatique, car cela nous pousse à réfléchir à des solutions durables pour atténuer ces effets néfastes. Le développement de biocarburants, la modernisation des avions et la promotion du transport ferroviaire sont autant de pistes à explorer pour réduire l’empreinte carbone de l’industrie aéronautique.
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