Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a suscité une polémique après sa réunion avec les syndicats français le 27 juillet 2023 à Paris. Alors qu’il tentait de rassurer les syndicats de police, la gauche politique a immédiatement demandé sa démission. Les partis de La France insoumise et du Parti socialiste ont été les premiers à formuler cette demande.

Malgré les critiques de la gauche, M. Darmanin a soutenu le patron de la police nationale, affirmant son respect envers les policiers et saluant leur travail lors des récentes violences urbaines. Il a également exprimé son soutien envers les forces de l’ordre, affirmant comprendre leur colère face à l’incarcération d’un collègue.

Le ministre s’est dit prêt à examiner toutes les revendications des syndicats, y compris celle d’une juridiction spécialisée. Cependant, il a tenu à préciser que les policiers ne réclamaient pas l’impunité, mais simplement le respect de leur travail.

Lors de son discours, le ministre était accompagné du préfet de police de Paris et du directeur général de la police nationale. Le préfet avait récemment suscité l’indignation en affirmant qu’un policier n’avait pas sa place en prison avant un éventuel procès. M. Darmanin a tenu à affirmer son soutien envers le préfet, le qualifiant de “grand policier”.

Les déclarations du ministre de l’Intérieur ont été faites après que le président Emmanuel Macron a rappelé que personne n’est au-dessus de la loi, tout en partageant l’émotion des forces de l’ordre. Ces événements reflètent les tensions croissantes entre le gouvernement et la gauche politique, ainsi que les enjeux complexes auxquels est confrontée la police nationale française.