Alstom, le géant français du secteur ferroviaire, prévoit de mettre en œuvre plusieurs mesures afin de réduire sa dette et rassurer les investisseurs. Parmi ces mesures, on compte une augmentation de capital, des suppressions d’emplois et la vente d’actifs.

Au premier semestre, le cash-flow libre d’Alstom a été négatif, ce qui a nécessité une révision de sa stratégie. Malgré une demande soutenue, la performance commerciale de l’entreprise a été faible, incitant ainsi Alstom à envisager une augmentation de capital. En effet, la vente d’actifs seule pourrait ne pas être suffisante pour stabiliser la situation financière de l’entreprise.

Par ailleurs, le PDG d’Alstom quittera son poste de président du conseil d’administration, mais restera à la tête de l’entreprise en tant que directeur général. Son successeur à la présidence sera Philippe Petitcolin, ancien directeur général de Safran.

Dans cette période de transition, Alstom peut compter sur le soutien de la Caisse de dépot et placement du Québec qui approuve les mesures prises par l’entreprise pour améliorer sa gouvernance.

Dans le cadre de son plan de redressement, Alstom a annoncé un programme de cession d’actifs et la suppression de 1 500 postes. Ces mesures sont nécessaires afin d’atteindre les objectifs fixés à moyen terme. L’entreprise souhaite également réduire sa dette nette de 2 milliards d’euros d’ici mars 2025.

Enfin, Alstom proposera de ne pas verser de dividende pour l’exercice fiscal en cours. Cette décision permettra de préserver les liquidités de l’entreprise et de se concentrer sur sa restructuration.

Avec ces mesures, Alstom espère restaurer la confiance des investisseurs et renouer avec une croissance solide. La société reste néanmoins optimiste quant à ses perspectives futures, compte tenu de la demande continue dans le secteur des transports.