Première buteuse du match, Eugenie Le Sommer remporte la Ligue des champions pour la septième fois de sa carrière, après un nouveau triomphe en finale dimanche contre Wolfsburg (3-1). Clive Brunskill / PISCINE – AFP

  • Les Lyonnais ont soulevé leur septième Ligue des champions ce dimanche en battant Wolfsburg (3-1), notamment grâce à une première période passionnante.
  • C’est aussi le cinquième sacre consécutif pour un OL désormais de la même taille, chez les filles, que le Real Madrid de Di Stefano, titré de 1956 à 1960.
  • Une performance XXL et même «mythique», saluée par Jean-Michel Aulas, grand bâtisseur de cette équipe.

Ils sont toujours et toujours sur le toit de l’Europe. Avec sept couronnements dans les dix dernières éditions de la Ligue des Champions, et maintenant même cinq d’affilée,
les Lyonnaises incarnent la victoire française. Les joueurs de Jean-Luc Vasseur, quatrième entraîneur titré avec cette équipe, n’ont pas vraiment tremblé dimanche pour
écarter Wolfsburg (3-1) lors du résultat de la finale 8 à San Sebastián (Espagne).

Même privé de quatre partants incontestés dimanche, entre Ada Hegerberg, Amandine Henry, Griedge Mbock (blessé) et Nikita Parris (suspendu), l’OL a volé remarquablement en première période, fructueux pour le réalisme d’Eugénie Le Sommer (1-0, 26 ) et un sublime tir lointain de Saki Kumagai (2-0, 45).

Un tir au but, mais un but pour Wolfsburg

«C’est beaucoup d’émotion de gagner cette finale. C’est incroyable de remporter cinq Ligue des champions d’affilée. Je suis très fière de l’équipe », s’est réjouie Delphine Cascarino au micro de Canal +, brûlant sur son côté droit et logiquement choisie meilleure joueuse du match par l’UEFA.

Même le but surprise d’Alexandra Popp (2-1, 59e), dans le seul tir au but de la nuit de l’équipe allemande, n’a pas vraiment semé le doute dans le champ lyonnais, libéré par le troisième but de Sara Björk Gunnarsdottir (3-1, 89o).

«Chaque année, nous devions nous renouveler et innover»

«C’est difficile de gagner cette coupe, on se bat pour elle chaque année et on va en profiter», apprécie Wendie Renard. Nous voulons faire une marque et maintenant nous devons aller pour la sixième Ligue des champions consécutive pour battre ce record. Ce record est celui d’un Real Madrid mené par Di Stefano si conquérant chez les hommes dans les années 1950 qu’il avait remporté cinq C1 d’affilée (de 1956 à 1960).

L’OL est votre homologue pour les femmes. “C’est légendaire, ça excite Jean-Michel Aulas. Chaque année, nous devions nous renouveler et innover ». Louant “la résistance à la victoire et l’instinct de se remettre en question”, le président lyonnais a construit une machine à gagner au fil du temps. L’Europe tout entière en est plus convaincue que jamais.



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