Dix-sept militaires et 36 miliciens progouvernementaux ont été tués lors de violents combats dans le nord du Burkina Faso, selon les autorités locales. Cette attaque, menée par des groupes armés présumés jihadistes, a visé une unité déployée pour réinstaller des populations qui avaient été chassées de leurs foyers par les jihadistes.

Heureusement, les forces de sécurité ont réussi à riposter, neutralisant plusieurs assaillants et détruisant leur matériel de combat. Les opérations se poursuivent actuellement dans la zone afin de capturer les terroristes en fuite.

La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a vivement condamné cette attaque et a exprimé sa solidarité avec le peuple burkinabè. Le Burkina Faso fait face à une spirale de violences jihadistes depuis 2015, avec plus de 16 000 morts et plus de deux millions de déplacés.

Ces derniers mois, les attaques terroristes se sont multipliées dans le pays, causant de nombreuses victimes parmi les forces de sécurité et la population civile. Face à cette situation alarmante, le président burkinabè a entamé des discussions avec de nouveaux partenaires en matière de défense, notamment la Russie et l’Iran, afin de renforcer les capacités de sécurisation du pays.

La lutte contre le terrorisme reste une priorité pour le Burkina Faso, qui appelle à une coopération régionale et internationale renforcée pour faire face à cette menace grandissante.

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