Les sociétés immobilières qui louent des locaux à des petites entreprises ont déjà rapporté de nombreux loyers face à la crise du virus, a déclaré jeudi la fédération du secteur, tandis que le gouvernement accuse certains d’entre eux de ne pas en faire assez.
«Nos membres ont toujours été, sont et continueront d’écouter leurs locataires, en particulier les plus vulnérables.“La Fédération des sociétés immobilières et foncières (FSIF) a déclaré dans un communiqué.
La veille, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, avait accusé certaines sociétés immobilières de “ne pas jouer le jeu” car, selon lui, elles refusent d’accorder des réductions de loyer à leurs locataires fragilisés par la crise du virus. “Au contraire, les membres du FSIF, dès le début de la crise sanitaire, ont engagé un dialogue ouvert avec leurs locataires.», A répondu la fédération. Selon elle, aux deuxième et troisième trimestres, les sociétés immobilières ont cessé de collecter environ 30% des loyers dus par les petits commerçants et cela représente un déficit de plus de 200 millions d’euros.
Compte tenu d’autres mesures, la fédération évoque un total de 430 millions d’euros d’aide aux commerçants. Alors que Bruno Le Maire menaçait “obliger»Les grandes sociétés immobilières à en faire plus, leur fédération leur demande de ne pas gêner les négociations en cours. Sociétés immobilières “Bien entendu, il poursuivra son soutien dans le cadre des restrictions liées au deuxième confinement», Assure la FSIF, qui demande à connaître M. Le Maire.
De nombreuses entreprises ont été contraintes de fermer lors du premier lock-out, au printemps, et doivent être refermées en raison du nouveau lock-out décrété fin octobre, même si cette mesure suscite cette fois une opposition plus forte des organisations professionnelles et des élus locaux. Le gouvernement a mis en place une incitation pour les propriétaires à renoncer à la location, via un crédit d’impôt, mais Bruno Le Maire estime qu’ils se battent pour s’en emparer.
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