Le match: 2-0
Sur le papier, ce n’était pas le match le plus sexy de la 16e journée de Ligue 1. Mais on ne s’est pas ennuyé à Metz samedi. Avec une défense décidément redoutable et les mêmes ingrédients qu’à Montpellier (2-0), où ils avaient signé “Un match de référence en solidité, sérieux et application” Mercredi, selon leur entraîneur Frédéric Antonetti, les Grenats ont brillamment contenu l’attaque de Lens, l’une des plus prolifiques de Ligue 1 (24 buts inscrits).
Le Racing devait encore en passer trois à Monaco (3-0). Mais les hommes d’Antonetti, plus sanglants, n’ont que peu de place pour eux-mêmes dans les trente derniers mètres. Et ils ont été efficaces en transition, du moins en première mi-temps: après une tête de Kiki Kouyaté au poteau (9e), Opa Nguette a trouvé seul la faute (30e, 1-0).
Les entrées de Seko Fofana (56e), Arnaud Kalimuendo et Corentin Jean (74e) ainsi que les ajustements tactiques de Franck Haise – Lens, parti en 3-4-1-2, terminé en 4-4-2 – ont donné un nouvel élan pour Sang et Or, qui a failli égaler Florian Sotoca en 64 ‘. Amorphe en première mi-temps (2 tirs), il a frappé 15 fois au but après la pause. Mais Metz, acculé, a tenu bon, avant de ramener le point à la maison grâce à Farid Boulaya à l’issue des prolongations (90º + 4).
Le joueur: Boulaya doublement décisif
Si Metz, intraitable sur la défense, a également exploité ses contre cette semaine, c’est en grande partie grâce à lui. Après avoir lancé Nguette en profondeur dans le premier but (30e) de la première mi-temps, Farid Boulaya a montré son sang-froid pour doubler la mise dans les derniers instants, avec un coup imparable de Leca. Avec 8 centres et 7 passes avant un tir, il était la principale menace offensive à Metz. C’est lui qui avait déjà provoqué le penalty transformé par Aaron Leya Iseka mercredi à Montpellier (2-0).
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