PARIS (Reuters) – L’économie française est revenue à la contraction au dernier trimestre de l’année dernière, mais pas autant que prévu après que le pays ait été confronté à un deuxième verrouillage du coronavirus, ont montré les données officielles publiées vendredi.
La deuxième économie de la zone euro s’est contractée de 1,3% au cours des trois derniers mois de l’année dernière après avoir progressé de 18,5% au trimestre précédent, alors qu’elle affichait un rebond sans précédent après un premier lock-out, a indiqué l’agence statistique Insee.
Le résultat a dépassé les attentes d’une baisse de 4% en moyenne dans un sondage Reuters de 28 économistes avec des estimations allant de -1,4% à -5,3%.
Cela signifiait également que pour toute l’année 2020, l’économie s’est contractée de 8,3%, mieux que les -11% que le gouvernement avait prévus dans ses plans budgétaires.
C’est une nouvelle encourageante pour les finances publiques, car le déficit budgétaire du secteur public sera probablement inférieur aux 11,3% du produit intérieur brut attendu par le gouvernement.
L’INSEE a déclaré que les dépenses de consommation avaient augmenté de 23% en décembre par rapport au mois précédent, les restrictions de verrouillage ayant été assouplies avant les vacances, contribuant à limiter la baisse globale des dépenses des ménages au quatrième trimestre, moteur traditionnel de l’économie française.
Pendant ce temps, les exportations ont dépassé les importations, le commerce extérieur contribuant à 0,9 point de pourcentage au PIB du quatrième trimestre, tandis que la création de stocks a ajouté 0,4 point de pourcentage.
L’Insee a déclaré que les exportations de produits de transport et de produits pharmaceutiques avaient bien résisté au cours de la période, tandis que la baisse de l’activité économique avait limité les importations de pétrole.
(Reportage de Leigh Thomas; Édité par Jacqueline Wong et Shri Navaratnam)
“Introverti hardcore. Pionnier de la bière. Amoureux d’Internet. Analyste. Spécialiste de l’alimentation. Passionné de médias sociaux.”