“Le simple fait est que cette élection est loin d’être terminée.” Sans surprise, Donald Trump a refusé de concéder la victoire à son rival démocrate Joe Biden, compte tenu du vainqueur de l’élection présidentielle américaine samedi 7. Novembre. “Nous savons tous pourquoi [il] il se présente rapidement comme le vainqueur et pourquoi ses alliés dans les médias essaient si fort de l’aider: ils ne veulent pas que la vérité soit révélée “le républicain a écrit dans un communiqué.
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L’élection démocrate n’a pas encore été confirmée par un vote du collège électoral le 14 Décembre, puis définitivement validé par le Congrès le 6 janvier prochain. D’ici là, que peut essayer Donald Trump pour contester la victoire de Joe Biden? ? Franceinfo a enquêté sur la question, même si la marge de manœuvre du républicain paraît faible.
Nombre de demandes
L’équipe de Donald Trump a déjà fait un pas dans cette direction. Elle a annoncé qu’elle appellerait à un nouveau recomptage des votes dans le Wisconsin, que Joe Biden a remporté par la poste, note le Washington Post*. Moins de 0,25 point de différence, le comptage est gratuit. Entre 0,25 et 1 point, ce serait la responsabilité du républicain. Le samedi 7 novembre, le démocrate avait 0,62 point d’avance* Sud Donald Trump.
En Géorgie, le secrétaire d’État a déjà annoncé qu’un recomptage serait effectué une fois le recomptage terminé, en raison de résultats extrêmement serrés. En Pennsylvanie, l’écart entre les deux candidats a dépassé les 0,5 point samedi, le seuil en dessous duquel un décompte automatique entre en jeu. Bien que Donald Trump ne puisse pas directement demander que les bulletins soient recomptés, une pétition signée par au moins trois électeurs peut l’obtenir si elle soulève des préoccupations. “irrégularités”, Explique Tableau*.
Même si des comptages multiples sont effectués, il est peu probable qu’ils aient une grande influence sur les résultats. “Dans Pennsylvanie, Géorgie, Michigan, Caroline du Nord, Nevada et Arizona (…) aucun nouveau décompte d’état n’a provoqué de changement dans le nom du gagnant depuis au moins vingt ans. “ rappelles toi Nouvelles NBC*. Ils se traduisent généralement par des écarts de quelques centaines de voix, pas assez pour affecter la course à la Maison Blanche.
Prendre des mesures juridiques
Dans ce cas également, Donald Trump a déjà entamé la manœuvre. En plus de leur intention d’obtenir le recomptage dans le Wisconsin, les républicains ont intenté plusieurs poursuites judiciaires dans des États où les résultats étaient serrés. En Pennsylvanie et au Michigan, ils ont intenté une action en justice pour arrêter le comptage des bulletins de vote, sans succès jusqu’à présent.
Et ce n’est pas fini. Dans le communiqué de presse publié samedi 7 novembre, Donald Trump évoque, une fois de plus sans preuves, l’existence d’un grand nombre de “bulletins illégaux” ce qui, selon lui, aurait fait pencher la balance en faveur de Joe Biden. Dans le même texte, il annonce son intention de présenter de nouvelles ressources lundi “devant les tribunaux pour garantir que les lois électorales [soient] pleinement respecté “.
Son équipe a déjà annoncé son espoir d’intensifier ses accusations de “fraude électorale massive”, rappelles toi Actualités ABC*. Cependant, leLes experts politiques américains constatent que la fraude électorale est très rare aux États-Unis et que, sans preuves à l’appui, il est peu probable que ces appels parviennent à la plus haute juridiction du pays, note-t-il. Maria Clara*. CEn revanche, les recours peuvent retarder de plusieurs jours, voire plusieurs semaines, l’officialisation des résultats dans chaque Etat.
Refusez jusqu’au bout de reconnaître la défaite (et partez)
Certains observateurs ont posé la question avant même les élections: et si Donald Trump refusait simplement d’admettre sa défaite? Cette possibilité n’inquiète pas du tout les démocrates, selon le chef du parti à la Chambre des représentants. «Joe Biden prendra ses fonctions de président des États-Unis le 20 janvier. Je ne m’attends pas à ce que l’actuel chef de l’Etat se comporte d’une manière qui serait, pour la première fois, présidentielle – et pourquoi m’en soucierais-je? “ Nancy Pelosi a déclaré lundi 2 novembre.
Comme lui New York Times*, la orateur House a raison: le transfert du pouvoir en janvier ne dépend pas de la volonté de Donald Trump d’admettre qu’il a perdu l’élection, mais du vote du collège électoral et de sa confirmation par le Congrès.
Et si Donald Trump refusait catégoriquement de quitter la résidence présidentielle à la fin de son mandat? “Le gouvernement des États-Unis est parfaitement capable d’escorter des intrus hors de la Maison Blanche”, Le porte-parole de la campagne de Joe Biden a répondu*, dans un communiqué de presse publié le vendredi 6 novembre.
* Les liens marqués d’astérisques renvoient à des articles en anglais.
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