Des enquêteurs présents devant l'Église grecque orthodoxe de Lyon, où a eu lieu l'attaque contre un prêtre, le samedi 31 octobre.

Le samedi 31 octobre, vers 16 heures, près de l’église grecque orthodoxe située rue Père Chevrier à Lyon, un archiprêtre orthodoxe, qui était en train de fermer son église, a été attaqué par un seul homme. Ce dernier a ouvert le feu à deux reprises, avant de s’enfuir, selon une source policière à Monde. Le prêtre a été blessé, son pronostic vital est compromis.

Le ministère de l’Intérieur a fait état d’une intervention des forces de sécurité dans le 7moi Quartier de Lyon, demandant à la population d’éviter le secteur Jean-Macé.

Ces événements se produisent trois jours après l’attaque de la basilique Notre-Dame-de-l’Assomption à Nice, où trois personnes ont été tuées par un agresseur islamiste armé d’un couteau. Après l’attaque de Nice, Emmanuel Macron a annoncé le passage de 3.000 à 7.000 soldats pour l’opération Sentinel afin de protéger les lieux de culte et les écoles. La cellule de crise de la place Beauvau a été activée.

Le Premier ministre Jean Castex s’est exprimé en fin de journée samedi depuis la ville de Saint-Etienne-du-Rouvray, où il devait observer un temps de méditation devant le monument en l’honneur du père Hamel, assassiné. en 2016 par deux jihadistes. “Je n’ai toujours pas d’informations précises sur les circonstances.” de ce qui s’est passé à Lyon, a-t-il dit. “Je dois vous dire que vous devez avoir toute la détermination du gouvernement de la République pour permettre à chacun de pratiquer son culte en toute sécurité et en toute liberté, notre volonté est forte: notre détermination ne sera pas affaiblie”at-il ajouté avant de rentrer à Paris pour participer à la cellule interministérielle de crise.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Christian Estrosi après l’attaque de Nice: “Il n’y a pas de droits pour les ennemis de la loi”

READ  La France suspend ses relations avec le Royaume-Uni pendant au moins 48 heures