Ce soir à 3 heures du matin – il est tard pour jouer à cette heure! – Les Lakers de Giannis Antetokompo affrontent donc les Heats de Lebron James. C’est comme la finale du Super Bowl, trop impatient de s’asseoir devant la télé car la NBA c’est ma vie, d’autant plus qu’elle va être trop équilibrée puisqu’elle est sur un terrain neutre.
C’est ce que vous pouvez trouver, en regardant attentivement, ces derniers jours sur les réseaux. Les recycleurs du mois de juin, donc du mois d’octobre, nous vous voyons, les nouveaux aussi et, donc, c’est surtout à ces derniers que ce message s’adresse. Voici donc les erreurs fatales, même les séries éliminatoires, qu’il ne faut pas faire pour entrer directement dans la communauté NBA, celle qui se lève réellement pour regarder le basket la nuit et passe la journée à en parler. Accédez à vos cahiers.
- Bam Adebayo: donc son vrai nom est Bam, il s’appelle même Bam Edrice. Et c’est Adebayo. Ni Adebayor, ni ketchup / mayonnaise, A-De-Ba-Yo.
- Tyler Herro: petit repère mnémotechnique? Tyler Herro est mon héros.
- Duncan Robinson: Vous remarquerez facilement qu’il porte le nom de deux des meilleurs intérieurs de tous les temps, mais faites attention ce soir en regardant autour de vous, Duncan Robinson est un tireur d’élite blanc qui ne met pas les pieds dans les affaires.
- Kelly Olynyk: avec deux “et”. Mais si c’est trop difficile, vous pouvez aussi dire “punk dog” ou “Zaz”, ça marche aussi.
- Goran Dragic: pas trop difficile à écrire, un peu plus à prononcer. Ici, nous irons dans un bon Goran Draguitche.
- Kendrick Nunn: le prénom est comme celui du rappeur, au nom on met deux “n”. Aussi, la blague «Kendrick Nul» bat son plein, n’hésitez pas.
- Jae Crowder: Jay est Williams, Larranaga ou, à la rigueur, Tatum, Djé est votre ami qui patine et fume des blunts, mais Crowder est Jae, Dja-é.
- André Iguodala: le piège spécial. Le premier A est un vrai piège, donc en cas de doute, optez pour “Iggy” ou même Dede, c’est très bien.
- Meyers Leonard: Il n’y a pas de place pour l’erreur ici, car nous attendions tous Leonard en finale de la NBA, même si ce ne sera pas nécessairement les Meyers.
- Salomon Hill: Salomon fait du ski, seul dans le monde est le film, Solomon est le joueur Heat.
- Erik Spoelstra: le K dans le prénom, le E caché derrière le O, la séquence de quatre consonnes qui n’a pas l’habitude de se heurter? C’est pour les experts.
- Le Heat: par pitié. LE Miami Heat, LE Miami Heat. Et pas le Heat, ni les Golden States, ni le Thunder, ni le Magic. Faites-moi sortir d’ici très vite.
- Être dans le sport: “D’accord pour SFR, ils vous ont laissé l’abonnement Being au même prix qu’avant.” Message reçu au plus tard hier par ma femme, tout à coup nous nous inscrirons silencieusement à Tinder.
- James Lebron : Le premier qui ne met pas de B majuscule recevra un coup de pied capital dans le dos.
- Anthony Davis: aucune erreur possible, en plus on peut dire que l’AD est encore plus facile.
- Côte Antetokounmpo: voir Meyers Leonard.
- JR Smith: un point après le J, un point après le R, Gérard pour les connaisseurs, le GOAT pour les connaisseurs.
- Alex Caruso: le prénom est comme l’ancienne collation TrashTalk, le nom est comme la chanson Floflo Pagny, et le flow du gars est encore une autre illusion.
- JaVale McGee: Beaucoup de lettres majuscules à prendre en compte, le pire est que JaVale lui-même ne peut toujours pas épeler correctement son prénom et son nom, car il aurait clairement préféré être appelé Bob.
- Markieff Morris: un E avant deux F, presque comme un joint.
- Kentavious Caldwell-Pope: c’est donc pour les spécialistes, et pour les autres, nous nous en tiendrons au KCP.
- Devontae Cacok: bonne chance pour vous souvenir de celui-ci, mais en même temps, cela ne nous intéresse pas car il ne se reproduira pas.
- Quinn Cook: il n’y a qu’un n supplémentaire, sinon ça cuit bien.
- Kyle Kuzma: celui-ci nous l’avons probablement déjà sorti un jour, mais il y a encore une forte ressemblance avec mon professeur de latin, M. Kozma. Et de penser qu’un jour il a écrit “Tench IQ” sur mon exemplaire.
- Frank Vogel: Frank sans C.
Hop, nous avons fait une promenade et sommes restés dans la région juste pour voir ceux qui n’ont pas appris leur leçon. Allez, allons aux finales NBA, ou aux finales NBA, c’est vous qui décidez.
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