Une étude du ministère de la Santé révèle que les enfants des familles modestes et privilégiées sont les plus exposés à la pollution atmosphérique causée par les particules fines, selon un article publié sur le site Cosmo Sonic. Cette étude met en évidence que la concentration de la pollution se trouve principalement dans les villes, là où habitent généralement les foyers plus aisés, exposant ainsi leurs enfants aux particules dangereuses pour la santé.
Les banlieues et les municipalités les plus polluées sont majoritairement habitées par des foyers plus modestes, ce qui entraîne également une exposition élevée à ces particules fines. Selon cette même étude, 10% des enfants sont les plus touchés par les effets de la pollution avant leur premier anniversaire.
Les enfants issus de milieux modestes sont plus susceptibles d’être hospitalisés en urgence pour des problèmes respiratoires, tels que l’asthme ou la bronchiolite, par rapport aux enfants des familles aisées. Cette différence de prise en charge médicale est également observée au niveau des médicaments pour l’asthme, où les familles les plus aisées ont tendance à en recevoir davantage, suggérant ainsi une meilleure qualité de suivi médical.
Les enfants les plus touchés par la pollution atmosphérique présentent généralement un état de santé plus fragile dès la naissance, notamment ceux issus de familles modestes. Ces bébés sont plus susceptibles de naître prématurément ou avec un poids plus faible, ce qui expose à un risque plus élevé de développer des maladies respiratoires.
Cette étude met en évidence l’importance de lutter contre la pollution atmosphérique afin de protéger la santé des enfants, en particulier ceux issus des milieux modestes. Des actions doivent être entreprises pour réduire les niveaux de pollution, en particulier dans les zones où les familles modestes résident, afin de prévenir les problèmes de santé liés à la pollution atmosphérique chez les enfants.
