Plusieurs syndicats d’Air France ont appelé à la grève en raison de la décision de la compagnie aérienne de quitter l’aéroport de Paris-Orly. Cette décision a suscité de vives réactions parmi les employés, craignant des conséquences sociales importantes. Le premier syndicat de la société, FO, défend la riposte contre l’affaiblissement du réseau intérieur. La compagnie a annoncé la suppression de six lignes à Orly et le regroupement des destinations intérieures à Paris-Charles-de-Gaulle (CDG). La CFDT, deuxième syndicat, se joint également à la grève et à la manifestation à Orly.

La date choisie pour la grève, le 28 novembre, est symbolique car elle marque le 71e anniversaire du transfert d’Air France à Orly. L’UNSA Aérien, troisième syndicat, critique également le projet et appelle à la grève. Selon Air France, environ 430 employés au sol et 170 employés de la maintenance à Orly seront directement concernés, ainsi qu’une centaine d’employés en région.

Malgré la grève, la compagnie s’est engagée à éviter les départs contraints et a promis de faire tout son possible pour acheminer ses clients. Cette décision de quitter l’aéroport de Paris-Orly témoigne d’une restructuration stratégique de la compagnie aérienne qui vise à optimiser ses opérations et à mieux répondre aux besoins de sa clientèle. Cependant, les employés d’Air France craignent les conséquences de cette décision sur l’emploi et sur l’avenir de la compagnie.

La grève et la manifestation prévues à Orly témoignent de la mobilisation des syndicats pour la préservation des emplois et du réseau intérieur d’Air France. Cette situation souligne les tensions persistantes dans le secteur de l’aviation en France, où les compagnies aériennes sont confrontées à des défis économiques et sociaux importants. Les négociations entre la direction d’Air France et les syndicats devront désormais se poursuivre afin de trouver un compromis qui apaise les craintes des employés tout en garantissant la pérennité de l’entreprise.