Huit cas humains d’infection au virus West Nile ont été identifiés en Nouvelle-Aquitaine, dont sept en Gironde et un en Charente-Maritime, selon les autorités sanitaires. Deux autres personnes font l’objet d’investigations pour une possible infection au virus. En plus de ces cas humains, deux cas équins et cinq cas aviaires ont également été rapportés dans les mêmes départements.
Cependant, les chercheurs ont découvert que certains des cas humains initialement considérés comme infectés par le virus West Nile étaient en réalité infectés par le virus Usutu. Trois cas humains en Gironde ont été identifiés comme porteurs du virus Usutu, qui circule activement dans la région. Les moustiques Culex, qui se nourrissent principalement du sang d’oiseaux infectés, transmettent les deux virus.
Heureusement, le virus West Nile ne se transmet généralement pas d’homme à homme, à l’exception de rares cas. Les autorités sanitaires ont souligné que la majorité des cas de virus West Nile en Nouvelle-Aquitaine étaient d’origine locale, contrairement aux cas importés de dengue et de chikungunya.
De plus, il convient de noter que jusqu’à l’automne 2022, les cas humains et équins de virus West Nile étaient uniquement identifiés dans les départements du pourtour méditerranéen. La présence de ces virus dans d’autres régions de la France est donc une source de préoccupation.
Face à cette situation, des prospections entomologiques ainsi que des traitements anti-vectoriels ont été réalisés dans le but de limiter la propagation des virus. Les autorités sanitaires insistent sur l’importance de prendre des mesures de protection individuelles, telles que l’utilisation de répulsifs anti-moustiques et le port de vêtements longs dans les zones infectées.
En conclusion, la présence de huit cas humains d’infection au virus West Nile en Nouvelle-Aquitaine, ainsi que la circulation active du virus Usutu dans la région, nécessite une vigilance accrue de la part des habitants. Les autorités sanitaires continueront de surveiller étroitement la situation et d’appliquer des mesures visant à prévenir la propagation de ces virus.