Une enquête a été ouverte suite à une plainte déposée par la famille de Nahel concernant une cagnotte ouverte par Jean Messiha en soutien au policier ayant tiré sur l’adolescent. La cagnotte a réussi à récolter plus de 1,6 million d’euros entre sa création le 29 juin et sa clôture le 4 juillet.

La famille de Nahel accuse Jean Messiha de manœuvres frauduleuses et de mensonges dans le but de tromper les donateurs. De plus, ils l’accusent d’avoir divulgué des informations provenant du casier judiciaire de Nahel afin de le discréditer. Cette action est considérée comme une violation du secret de l’instruction, et est passible de sanctions prévues par la loi.

Les enquêteurs sont actuellement à la recherche du bénéficiaire de la cagnotte, qui est actuellement mentionné comme “Jen Fleur”. Il est crucial de savoir si les fonds seront utilisés conformément à la cause initiale de la cagnotte, ou s’ils seront utilisés pour d’autres fins, telle que le paiement d’une amende ou de dommages et intérêts. En effet, il est illégal d’utiliser une cagnotte pour régler de telles dépenses dans le cadre d’une procédure pénale.

Toutefois, la famille du policier pourra utiliser les fonds de la cagnotte pour couvrir les frais d’avocat. Selon l’avocat de la famille de l’adolescent, même si les bénéficiaires de la cagnotte sont membres de la famille du policier, ils pourraient être coupables de recel d’escroquerie en bande organisée, si les preuves le démontrent.

L’enquête est en cours afin de rassembler les éléments nécessaires pour déterminer s’il y a eu tromperie et donc qualification d’escroquerie, une infraction passible de lourdes peines de prison et d’amende si elle est commise en bande organisée. Il est primordial pour la justice de garantir l’intégrité des fonds collectés et de poursuivre ceux qui ont éventuellement abusé de la confiance des donateurs.