Le mouvement de grève des acteurs et scénaristes américains, qui n’avait pas été vu depuis plus de soixante ans, a reçu un soutien inattendu de la part des organisations de réalisateurs français. Cette grève, qui cible principalement les plateformes de streaming telles que Netflix, Amazon Prime Video et Apple TV, suscite de nombreuses inquiétudes, notamment du président de la Fédération nationale des cinémas français, Richard Patry. Selon lui, cette grève risque de durer longtemps et paralyse déjà les studios de cinéma aux États-Unis. En conséquence, de nombreux films risquent d’être décalés, ce qui met en péril l’année 2024 pour l’industrie cinématographique.

Face à cette situation, de nombreux cinéastes français ont exprimé leur solidarité envers les grévistes et ont souligné l’importance de ne pas fragiliser les créateurs face au succès croissant des plateformes de streaming. Richard Patry a également mis en garde contre l’intelligence artificielle, accusée de piller les contenus créatifs. Il affirme que le talent des scénaristes reste essentiel pour créer de grands films.

Malgré cette grève et les inquiétudes qui l’entourent, la fréquentation des salles de cinéma en France continue d’augmenter. En juillet, le nombre de spectateurs a déjà dépassé les 100 millions, et l’objectif des 200 millions est à portée de main grâce à la sortie de blockbusters très attendus tels que le nouveau Mission impossible, Oppenheimer et Barbie.

La situation qui se déroule aux États-Unis est donc suivie de près en France. Les réalisateurs français espèrent que les revendications des grévistes aboutiront et que les créateurs continueront à être valorisés dans l’industrie cinématographique. Face à l’essor des plateformes de streaming et à l’intelligence artificielle, la préservation du talent et de la créativité reste un enjeu majeur pour l’avenir du cinéma.