La rupture diplomatique a commencé en 2018, avec des tweets du ministère canadien des Affaires étrangères dénonçant les droits humains en Arabie saoudite.
L’Arabie saoudite et le Canada ont annoncé qu’ils reprendraient leurs relations diplomatiques, mettant fin à un différend amer de 2018 sur les droits de l’homme.
Dans des déclarations séparées, les deux pays ont déclaré qu’ils “rétabliraient le niveau des relations diplomatiques” qui existaient avant le différend de 2018.
Chaque partie nommera également un nouvel ambassadeur. L’Arabie saoudite n’a pas encore annoncé sa sélection, tandis que le Canada a nommé Jean-Philippe Linteaumembre de longue date de son ministère des Affaires étrangères et du Commerce international.
Cette décision a été motivée par des discussions entre le Premier ministre canadien Justin Trudeau et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane lors du Forum de coopération économique Asie-Pacifique (APEC) en novembre. Le Canada a cité «respect mutuel et intérêts communs» comme motivation pour raviver les liens.
Les relations diplomatiques ont été rompues pour la première fois en 2018 lorsque l’Arabie saoudite a arrêté plusieurs militants des droits humains de haut niveau.
Parmi eux, Samar Badawi, dont le frère, le dissident Raif Badawi, était également en prison à l’époque. Sa femme et ses enfants avaient fui au Canada, où ils ont obtenu la citoyenneté.
Les nouvelles arrestations ont déclenché une vague de publications sur les réseaux sociaux en soutien aux militants, premier ministre des Affaires étrangères du Canadaaprès le ministère des Affaires étrangères lui-même.
“Le Canada est gravement préoccupé par les arrestations supplémentaires de militantes de la société civile et des droits des femmes en #Arabie saoudite, dont Samar Badawi”, a déclaré le ministère. a écrit sur sa page Twitter officielle en août 2018.
“Nous exhortons les autorités saoudiennes à les libérer immédiatement ainsi que tous les autres militants pacifiques des droits de l’homme.”
Ces messages ont provoqué une Querelle Twitter avec l’Arabie saouditequi a répondu que l’ingérence du Canada dans ses affaires était une « violation du principe de souveraineté ».
« La position canadienne est une violation grave et inacceptable des lois et procédures du Royaume », a répondu le ministère saoudien des Affaires étrangères, dans une série de messages annonçant qu’il retirerait son ambassadeur au Canada.
Il a également déclaré l’ambassadeur canadien Dennis Horak “persona non grata” et lui a donné 24 heures pour quitter le pays.
Les relations entre le Canada et l’Arabie saoudite sont restées calmes, en particulier après des allégations en octobre 2018 selon lesquelles le journaliste Jamal Khashoggi aurait été assassiné au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul.
Le Canada, entre autres pays, a dénoncé l’assassinat comme une “atteinte inadmissible à la liberté d’expression” et a imposé des sanctions contre les ressortissants saoudiens liés à l’attaque.
Mais récemment, l’Arabie saoudite a été sur la scène mondiale grâce à une série d’ouvertures. En mars, le royaume a rétabli ses relations diplomatiques avec l’Iran dans le cadre d’un accord négocié par la Chine, et ce mois-ci a repris ses relations avec la Syrie. Il a également accueilli le président syrien Bashar al-Assad pour le sommet de la Ligue arabe de vendredi.
L’Arabie saoudite a également travaillé pour négocier la paix au Soudan, organisant des pourparlers entre les représentants des deux généraux belligérants du pays. Les États-Unis ont également participé à ces négociations, et le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, a également rencontré des responsables saoudiens pour discuter de la paix au Yémen.
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