Le président Recep Tayyip Erdogan est au pouvoir depuis 2014, mais lors de cette élection, il a fait face à son opposé politique : Kemal Kilicdaroglu.
dimanche 14 mai 2023 09:58, Royaume-Uni
Les sondages pour les élections présidentielles et parlementaires en Turquie ont été ouverts après des rassemblements le dernier jour de la campagne.
Président Recep Tayyip Erdoğan fait face au défi le plus difficile de son histoire contre Kemal Kilicdaroglu, chef du Parti républicain du peuple.
Erdogan, 69 ans, brigue un troisième mandat consécutif à la présidence après avoir facilement remporté cinq élections. Il avait occupé le poste de Premier ministre pendant deux décennies jusqu’à ce qu’il abolisse le poste.
Mais Kilicdaroglu, 74 ans, cherche à renverser le président et à revenir Dinde à un “système parlementaire fort” en supprimant le système présidentiel que le dirigeant turc a introduit par référendum en 2017.
L’élection reste une course à trois chevaux, avec le politicien nationaliste de 55 ans Sinan Ogan également en lice. Il suit le candidat Muharrem Ince qui abandonne la course jeudi.
La candidature d’Ogan est soutenue par de petits partis de droite, dont le Parti de la Victoire, qui s’oppose à l’immigration et demande le rapatriement des réfugiés syriens.
Les élections se déroulent dans un contexte de récession économique paralysante et de forte inflation, avec des vagues de tremblement de terre catastrophique en février, il se fait encore sentir.
Si aucun candidat à la présidentielle n’obtient plus de 50% des voix, un second tour aura lieu le 28 mai.
Le pays élira également des parlementaires pour son assemblée de 600 sièges dimanche.
À la veille des élections, Erdogan a pris la parole lors de trois rassemblements de quartier à Istanbul, la plus grande ville de Turquie. Il a déclaré qu’il considérait l’élection comme une “célébration de la démocratie”, rejetant les spéculations selon lesquelles il ne céderait pas le pouvoir s’il perdait.
Pendant ce temps, Kilicdaroglu a visité le mausolée du fondateur du Parti républicain du peuple, Mustafa Kemal Atatürk. Il avait auparavant appelé les milliers de personnes qui s’étaient rassemblées pour l’entendre prononcer son dernier discours pour “changer le destin de la Turquie” dimanche.
Tous les votes exprimés par M. Ince seront comptés comme valides et son retrait ne sera pas envisagé avant un éventuel second tour de scrutin, selon la Commission électorale suprême de Turquie.
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