La Russie et son allié biélorusse ont été écartés de la plupart des sports olympiques depuis que les forces russes ont envahi l’Ukraine en février dernier.
Cependant, en janvier, le Comité international olympique (CIO) a déclaré qu’il cherchait un “moyen” pour que les Russes participent aux Jeux.
Suite à cette annonce, le Conseil olympique d’Asie (OCA) a offert aux athlètes des deux pays la possibilité de participer aux Jeux asiatiques de cette année.
C’était une étape importante car ils pouvaient obtenir des notes de qualification dans la compétition en Asie pour leur permettre de concourir à Paris.
L’Afrique a maintenant emboîté le pas.
La motion, permettant aux Russes et aux Biélorusses de concourir sous un drapeau neutre, a été approuvée à l’unanimité par le comité exécutif de l’Association des Comités Nationaux Olympiques Africains (ACNOA) lors de sa réunion à Nouakchott, en Mauritanie.
“Les membres se sont prononcés à l’unanimité en faveur de la participation d’athlètes russes et biélorusses à toutes les compétitions internationales”, a déclaré l’ACNOA dans un communiqué.
Il a indiqué que le président de l’ACNOA, l’Algérien Mustapha Berraf, avait réitéré que l’organisation “s’aligne sur la position du Comité international olympique et de son président, le Dr Thomas Bach”.
Le communiqué poursuit : “Il s’agira donc de permettre aux athlètes russes et biélorusses de participer en toute neutralité sans aucun signe d’identité aux Jeux olympiques de Paris 2024.”
Le CIO a expliqué que son raisonnement était basé sur sa conviction qu'”aucun athlète ne devrait être empêché de concourir uniquement à cause de son passeport”.
Mais leur position a été accueillie avec mépris par l’Ukraine, dont le ministre des Sports Vadym Goutzeit a qualifié une telle décision “inacceptable” et a appelé au boycott s’ils sont autorisés à concourir.
De nombreux pays occidentaux ont également remis en question cette décision.
Le Comité national olympique allemand a rendu public le mois dernier, déclarant que ce n’était “pas le bon moment pour permettre aux athlètes possédant des passeports russes ou biélorusses de participer à nouveau à des compétitions internationales”.
Dans une lettre de février, plus de 30 pays, dont le Canada, la France, la Grande-Bretagne, la Pologne, la Suède et les États-Unis, ont exprimé leur inquiétude quant à la manière dont les athlètes pourraient être neutres, en particulier compte tenu des “liens et affiliations solides entre les athlètes russes et russes”. l’armée russe”.
La lettre demandait au CIO des “clarifications” sur la neutralité exigée des athlètes russes et biélorusses aux Jeux olympiques.
Le CIO a répondu que la lettre ignorait les droits humains des athlètes russes et biélorusses.
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