KIGALI, Rwanda

Le président français Emmanuel Macron a déclaré vendredi que

La France construira un lieu de mémoire dans la capitale de la République du Congo pour honorer la mémoire des femmes et des hommes africains qui ont sacrifié leur vie pour libérer la France.

Brazzaville a servi de capitale de la “France libre” d’où le général Charles de Gaulle, qui a dirigé les Français libres contre l’Allemagne nazie dans le Second Monde, a signé les premiers décrets et ordonnances qui régiraient le territoire français libre.

La France libre a servi de gouvernement en exil et Brazzaville est restée la capitale jusqu’en 1943, date à laquelle elle a été transférée à Alger.

« A Brazzaville, qui fut la capitale de la France Libre, un monument sera édifié pour honorer la mémoire de ces femmes et ces hommes, ces héros africains, qui n’ont jamais mis les pieds sur le sol français mais ont donné leur vie pour le libérer. », a déclaré Macron à Brazzaville.

Macron est arrivé vendredi soir dans la capitale congolaise au troisième jour de sa tournée africaine qui vise à inaugurer une nouvelle ère dans les relations entre la France et le continent africain, selon Paris.

Il a été reçu à l’aéroport Maya Maya par son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso. Plus tard, il a tenu un tête-à-tête au palais présidentiel.

Sassou Nguesso a déclaré avoir eu “des échanges riches” avec Macron.

Pendant son séjour en République du Congo, Macron, qui doit arriver samedi en République démocratique du Congo voisine, a rencontré la communauté française d’environ 4 300 citoyens.

Macron a débuté sa tournée mercredi à Libreville, la capitale du Gabon.

Il a fait vendredi une brève escale en Angola, où il a participé à un forum économique agricole avant de rencontrer son homologue angolais, Joao Lourenco.

Selon la présidence française, la visite de Macron a été l’occasion de saluer les réelles avancées au service des populations locales auxquelles la France a pu contribuer à Brazzaville ; même dans les infrastructures routières, hydrauliques et éducatives.

Avant la visite, des groupes de défense des droits humains au Congo-Brazzaville ont appelé Macron à faire pression sur Nguesso pour qu’il libère les anciens candidats à la présidence Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa, qui ont été condamnés à 20 ans de prison en 2016 pour avoir prétendument mis en danger la sécurité de l’état.

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