Juste une petite secousse : suite au mouvement de la terre près de Bâle. Pierre angulaire / Winfried Rothermel

En moyenne, plus de deux tremblements de terre par jour ont été enregistrés dans ou autour du pays alpin l’année dernière, a indiqué mercredi le Service sismologique suisse. Il n’y a eu aucun dommage.

Ce contenu a été publié le 1 février 2023 – 17:45

Keystone-SDA/deux

Un tremblement de terre de magnitude 4,7 a frappé près de Sierentz en France voisine le 10 septembre, le cinquième plus fort enregistré dans la région depuis le début des enregistrements en 1975. En Suisse, quelque 11 000 personnes ont signalé la secousse, un nouveau record.

+ Comment le Service Sismologique Suisse essaie de prédire les tremblements de terre en temps réel

Le deuxième tremblement de terre le plus fort de l’année, d’une magnitude de 3,9, s’est produit près de Triesenberg au Liechtenstein. Elle a été ressentie jusqu’à Saint-Gall, à environ 50 km.

Cependant, aucun dégât n’a été constaté en Suisse l’année dernière. La dernière panne mineure a été enregistrée en 1991, après un séisme de magnitude 5,0 à Vaz, dans le canton des Grisons.

Plus en arrière, des tremblements de terre plus violents ne sont pas rares : en 1356, une secousse de magnitude 6,6 détruit la ville de Bâle.

Les plus grands tremblements de terre depuis l’introduction des méthodes de mesure modernes dans la région ont été observés à Annecy en France en 1996 et à Bormio dans le sud de la Suisse en 1999, chacun avec une magnitude de 5,1.

Au total, les 900 inscrits en 2022 ont marqué un total légèrement inférieur à celui des années précédentes. A 28, le nombre de séismes d’une magnitude supérieure à 2,5 sur l’échelle de Richter, et donc susceptibles d’être ressentis par l’homme, était légèrement supérieur à la moyenne.

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