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Athènes (AFP) – La Grèce a insisté vendredi sur le fait que le débat sur l’éventuel retour des marbres britanniques du Parthénon n’était “pas clos” bien que Londres semble l’avoir exclu.
“Le débat sur la question n’est pas clos… il y a une communication”, a déclaré la ministre grecque de la Culture, Lina Mendoni, à la chaîne privée Skai.
“La négociation est très difficile mais pas impossible.”
La question a aigri les relations anglo-grecques depuis que Thomas Bruce, comte d’Elgin et ambassadeur britannique auprès de l’Empire ottoman, a saisi les sculptures antiques du temple du Parthénon sur l’Acropole d’Athènes au début du XIXe siècle.
La collection vieille de 2 500 ans est exposée au British Museum depuis 1817.
La secrétaire britannique à la Culture, Michelle Donelan, a déclaré mercredi qu’elle ne soutenait pas le retour des marbres du Parthénon en Grèce, à la suite d’un rapport selon lequel elle était sur le point de convenir d’un “échange culturel” avec Athènes.
Donelan a déclaré à la radio BBC qu’un accord qui aurait été négocié par le président du British Museum, George Osborne, ne concernait pas le retour permanent en Grèce des sculptures antiques.
Donelan a déclaré qu’un retour permanent “ouvrirait une boîte de Pandore” et “ouvrirait la porte d’entrée à la question de tout le contenu de nos musées”.
Donelan a déclaré que la Grande-Bretagne ne voulait pas donner des objets qui étaient devenus des “biens nationaux” que le pays avait “pris grand soin de préserver”.
La Grèce soutient que les billes ont été volées, ce que la Grande-Bretagne nie.
Une galerie du Parthénon au musée de l’Acropole achevée en 2009 contient des moulages en plâtre représentant les sculptures exposées à Londres avec un espace laissé pour le retour éventuel de la frise.
“Je comprends que la ministre britannique de la culture présente actuellement la position officielle de son pays, mais la partie grecque continuera à faire pression pour exiger le retour des sculptures du Parthénon”, a insisté Mendoni.
© 2023 AFP
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