Dans un communiqué, la Direction de la concurrence, de la consommation et de la lutte contre les fraudes (DGCCRF) indique avoir déjà enjoint à l’entreprise de corriger “un déséquilibre significatif des conditions contractuelles au profit d’Amazon” en décembre 2021.
Amazon a raté la date limite du 22 mars pour se conformer, avec mercredi une amende de 90 000 euros par jour s’il n’apportait pas les modifications.
Le géant américain du web avait déjà écopé d’une amende de 4,0 millions d’euros par le tribunal de commerce de Paris en 2019 pour des conditions abusives dans ses contrats avec des tiers vendeurs, a rappelé la DGCCRF. “De nouvelles irrégularités” ont été découvertes dans une nouvelle enquête après ce procès, a-t-il ajouté.
L’amende contre Amazon est la première utilisation d’un nouveau pouvoir de la DGCCRF qui lui permet d’imposer des sanctions pouvant aller jusqu’à 1% du chiffre d’affaires global d’une entreprise “en fonction de la gravité de l’atteinte à l’ordre économique”.
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Un porte-parole d’Amazon a déclaré que l’entreprise “continue d’être en désaccord avec la DGCCRF sur ses conclusions, ses décisions et la sanction correspondante, et conteste chacune d’elles devant les tribunaux”.
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