SAINT-PIERRE-LA-GARENNE, France, 4 août (Reuters) – Les services de secours français et des experts en environnement ont tenté d’évaluer l’état de santé d’un béluga qui a erré sur la Seine et envisagent des options de sauvetage pour une autre créature adaptée au froid eaux arctiques.
Après l’observation du béluga mercredi, les services de secours ont surveillé l’animal avec des drones, mais la baleine n’a pratiquement pas bougé jeudi, flottant entre deux écluses sur le fleuve, a indiqué Isabelle Dorliat-Pouzet, responsable du département de l’Eure.
Des images de drones ont montré la baleine nageant lentement, sa silhouette blanche juste en dessous de la ligne de flottaison, remontant pour respirer.
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On ne savait pas pourquoi la baleine s’était éloignée si loin de son habitat naturel, des dizaines de kilomètres sur une voie navigable très fréquentée et presque à mi-chemin de Paris, après le port de Rouen.
“Le défi maintenant sera d’aider à le nourrir et d’essayer de l’escorter dans l’océan”, a déclaré Lamya Essemlali, directrice du groupe environnemental Sea Shepherd France.
Elle a dit qu’il était hors de question de sortir le béluga de l’eau car ce serait risqué pour elle.
Les bélugas entièrement blancs vivent normalement dans les océans arctique et subarctique, bien qu’ils s’égarent parfois dans les eaux plus au sud et les estuaires des rivières et puissent temporairement survivre en eau douce.
Le service d’incendie local, chargé de surveiller la baleine, a déclaré que sa première priorité était d’évaluer son état de santé avant d’envisager d’intervenir ou non.
Fin mai, un épaulard gravement malade qui s’est séparé de son groupe et a nagé des dizaines de kilomètres en amont est mort de causes naturelles après l’échec des tentatives de le ramener en mer.
Un mois plus tard, une autre baleine, supposée être un petit rorqual de 10 mètres de long (33 pieds), a été repérée dans la Seine.
En septembre 2018, un béluga a été vu dans la Tamise près de Gravesend pendant quelques jours, lors de ce qui était alors l’observation la plus méridionale d’un béluga au large des côtes britanniques.
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Reportage de Pascal Rossignol, reportage complémentaire et rédaction de Juliette Jabkhiro, montage par GV De Clercq et Janet Lawrence
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