L’adversité rend les choses les plus étranges aux gens. Cela peut pousser certains à s’effondrer et à s’éloigner de la confrontation, mais cela peut amener d’autres à se tenir debout et à défier.
Pendant 70 minutes contre l’Irlande le week-end dernier, 14 joueurs anglais ont fait exactement cela. Ils se sont battus les uns pour les autres, ont sacrifié corps et esprit pour une cause qui semblait impossible. Avec un Twickenham furieux et rugissant derrière eux, ils ont presque réussi un miracle.
Une victoire serrée contre le Pays de Galles a été suivie par la performance unificatrice de l’équipe lors de la défaite contre l’Irlande.
C’est au cours des deux dernières semaines que vous en apprendrez plus sur ceux qui vous entourent par rapport à toute séquence de victoires. Ce sont ces moments profonds et sombres, quand un homme, alors que ses globes oculaires recherchent des preuves des sacrifices des autres, ses poumons brûlants et ses jambes tremblantes, que vous voyez le vrai caractère d’une équipe. L’Angleterre l’a montré non seulement à la foule en délire mais, plus important encore, à ses coéquipiers.
Si cela doit être un moment décisif dans le parcours de l’Angleterre vers la Coupe du monde, alors les leçons doivent être apprises. Tout d’abord, bien que l’adversité crée l’acier, c’est une leçon hebdomadaire non désirée.
Le tacle de Charlie Ewels était imprudent et méritait un carton rouge, il le saura. Deuxièmement, malgré tous les efforts de l’Angleterre, ils ont perdu et regardent maintenant le baril d’un autre résultat des Six Nations dans la moitié inférieure.
Le temps est cruel pour de nombreuses raisons, mais dans ce cas, lorsque les records seront lus, le noir et blanc indiquera que l’Irlande s’est rendue à Twickenham et l’a confortablement battue avec un point de bonus.
Il n’évoquera pas les leçons tirées de l’Angleterre, ni son possible tournant dans son évolution. Cela indiquera simplement que les hommes d’Eddie Jones ont perdu par une marge record face à l’Irlande à Twickenham.
Cela deviendra également plus difficile avec la visite de l’Angleterre en France ce week-end. Une équipe débordante de talent et jouant avec un faste et un style qui rappellent presque leurs prédécesseurs à la gauloise, mais avec une grosse différence. Sa défense est bonne.
Longtemps, la France a flatté la tricherie, riche en talent, mais sans envie de travailler dur. Pas plus. Pendant des années, la France n’a employé que des entraîneurs français, de grands noms des générations précédentes qui voyaient le rugby de leur pays d’une certaine manière, mais avec l’embauche de Shaun Edwards, tout a changé, et de façon spectaculaire.
Un dur à cuire de Wigan est venu à Paris et a créé une équipe qui aime la défense. Ils étouffent l’opposition et suppriment l’attaque d’une autre équipe avec une ligne haute. Le tout mené par l’un des meilleurs attaquants français, Gaël Fickou.
Personne ne pouvait être un meilleur symbole de la révolution défensive française qu’un joueur réputé pour son habileté balle à la main, à la tête de la défense la plus cruelle de l’hémisphère nord.
Ce week-end pour l’Angleterre est désormais devenu deux objectifs et motivations. Le premier est simple; Quoi qu’il en soit, forme ou forme, il s’agit d’empêcher les Français de remporter le Grand Chelem.
Cela peut sembler un peu méchant, mais savoir que vous êtes la dernière équipe à pouvoir faire dérailler les ambitions de l’adversaire en Grand Chelem est une énorme motivation en soi. D’une manière presque enfantine, si nous ne pouvons pas l’avoir, alors personne ne le peut.
La seconde est de faire tirer son attaque. Pendant une grande partie du tournoi, l’Angleterre a perdu son avantage, légèrement masquée par une victoire facile sur l’Italie et une performance tenace contre l’Irlande. Mais les faits sont toujours là pour tout voir : si l’on enlève le résultat de l’Italie, l’Angleterre a marqué deux essais en trois matchs.
Cette semaine, ils doivent étouffer et frustrer la France pour gagner, toute la pression est sur les Français qui étaient nerveux et prudents face aux Gallois, mais les Anglais eux-mêmes doivent s’ouvrir avec le ballon en main. Ils doivent prendre plus de risques et contrôler le rythme.
Ce sera un test fascinant, mais dans lequel ils devront prouver que les dures leçons apprises au cours des deux dernières semaines ont porté leurs fruits.
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