Eiffel (H, 108 min) Réalisé par Martin Bourboulon ****
Un seul ouvrier est décédé lors de la construction de la tour Eiffel.
Apprendre cela hier soir, regarder ce film “d’inspiration libre” sur la tour et l’homme dont le nom est dessus, a suffi pour m’envoyer sur Internet et découvrir à quel point ce nombre est merveilleusement bas, si vous le comparez à d’autres projets de construction sur la tour. Le pont du port de Sydney comptait 16 hommes, bien qu’il ait été construit deux décennies plus tard.
La tour Eiffel mesure 300 mètres de haut. A cette époque, aucun autre bâtiment n’avait dépassé les 200 mètres. Lorsque la tour a été achevée en 1889, c’était la plus haute structure artificielle du monde. Un titre qu’il a détenu pendant plus de 40 ans, avant que le Chrysler Building à New York ne soit achevé en 1930.
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Aujourd’hui, la Tour Eiffel est le monument artificiel le plus visité sur Terre, avec plus de 6 millions de visiteurs chaque année sans pandémie. Il était à l’origine destiné à être retiré après seulement 20 ans.
Gustave Eiffel était un homme hors du commun. Bien que cela ne soit peut-être pas aussi inhabituel en France que cela aurait pu l’être, disons, en Amérique ou en Angleterre à l’époque. Eiffel était très soucieux de la sécurité de ses ouvriers, même s’il les envoyait dans de puissants caissons qu’il avait enfoncés dans le lit de la Seine, avec seulement des pompes rudimentaires pour maintenir la pression de l’air suffisamment élevée pour empêcher l’eau d’entrer.
La tour est le résultat d’un concours entre sociétés d’ingénierie et concepteurs pour remporter le contrat de construire… quelque chose, à l’occasion de l’Exposition Universelle qui se tiendra à Paris.
La conception d’Eiffel, adaptée du brevet d’un concurrent qu’il a acheté, était si audacieuse et pourtant minutieusement planifiée et prête à être exécutée, que la sélection du gagnant était une fatalité. Il n’y avait pas de plus grand ingénieur en France, ou probablement dans le monde, qu’Eiffel et la Tour était sa réalisation de signature.
Martin Bourboulon Eiffel il fait du bon travail pour donner vie à toutes ces bonnes choses, tout en les embellissant et en les entremêlant avec une histoire d’amour qui est, pour le moins, une pleine charge de bornes du début à la fin. Mais, pour une fois, je m’en fichais vraiment.
Bien qu’il n’ait que quelques films sur son CV de long métrage, Bourboulon semble avoir le contrôle total de son matériel ici, ramenant ce fil potentiellement lourd à la maison en 108 minutes et extrayant une tonne de très bonnes performances de sa distribution.
Quoi Eiffel, Romain Duris (Tout l’argent du monde) fait la fierté du héros national, rend le mythe attractif et crédible. Aux côtés de Duris, la franco-britannique Emma Mackey (Éducation sexuelle) couvre toute la gamme, de digne de confiance à lumineux, comme Adrienne, amour perdu, principalement fictif. La vraie femme et les enfants d’Eiffel ne s’en sortent pas si bien Eiffel, avec à peine une mention de la véritable histoire domestique d’Eiffel.
Eiffel c’est un film énergique, passionnant et engageant. Les éléments confectionnés sont doucement sans importance, mais la création de la tour reste impressionnante aujourd’hui. Allez jeter un œil.
En anglais et en français avec sous-titres anglais.