PARIS, 15 septembre (Reuters) – Le siège parisien du groupe de presse français Lagardère (LAGA.PA) a été perquisitionné mardi dans le cadre d’une enquête ouverte en avril, a annoncé mercredi le parquet financier français.
L’accusation a déclaré qu’une enquête judiciaire avait été ouverte sur les allégations d’abus de biens sociaux, de comptes inexacts et d’informations fausses ou trompeuses.
Lagardère, dont les actions ont chuté jusqu’à 7% après que le site Internet de l’hebdomadaire français Le Point a rapporté le raid, a refusé de commenter. Les actions étaient en baisse de 1,7% à 1303 GMT.
Le 24 juillet, Lagardère a nié tout acte répréhensible après que le journal Le Monde a rapporté qu’une enquête judiciaire était en cours sur l’entreprise pour enquêter sur d’éventuelles infractions, notamment une fausse comptabilité et l’achat de votes.
Lagardère était en désaccord avec plusieurs actionnaires, dont le fonds spéculatif Amber Capital, qui avait déposé une plainte en début d’année. Le différend a depuis été résolu et Amber a soutenu les changements d’entreprise chez Lagardère.
Lagardère se transforme en société anonyme, après avoir dissous en juillet une ancienne structure d’entreprise qui avait provoqué des conflits avec les actionnaires. Lire la suite
Reportage de Dominique Vidalon et Benoit Van Overstaeten ; Reportage supplémentaire de Sarah White, écrit par Doinique Vidalon et Matthieu Protard ; Edité par Louise Heavens et Emelia Sithole-Matarise
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