MOSCOU, 19 août (Reuters) – Le président russe Vladimir Poutine, le Premier ministre italien Mario Draghi et le président français Emmanuel Macron ont discuté jeudi de l’Afghanistan lors d’appels téléphoniques séparés, soulignant l’importance de traiter les problèmes humanitaires dans le pays.
Les discussions ont eu lieu alors que les ministres des Affaires étrangères du G7 appelaient la communauté internationale à se joindre à leur réponse à la crise afghane pour l’empêcher de s’aggraver davantage. Lire la suite
Poutine et Draghi se sont prononcés en faveur de la consolidation des efforts internationaux, y compris à travers le bloc du G20, pour promouvoir la paix et la stabilité en Afghanistan, a déclaré le Kremlin dans un communiqué.
L’Italie assure la présidence tournante du Groupe des 20 et envisage de convoquer un sommet spécial pour aborder la prise de contrôle de l’Afghanistan par les talibans, a déclaré une source diplomatique à Rome. Lire la suite
Dans un communiqué de Rome, le bureau de Draghi a déclaré que Poutine et lui avaient eu une “discussion substantielle” sur la situation en Afghanistan et ses implications régionales.
Ils ont également discuté des lignes directrices que la communauté internationale pourrait suivre “pour rétablir la stabilité de l’Afghanistan, lutter contre le terrorisme et les trafics illégaux et protéger les droits des femmes”, selon le communiqué italien.
Dans un communiqué séparé, le bureau de Draghi a déclaré que le dirigeant italien s’était également entretenu jeudi avec le président français Emmanuel Macron.
“Au cours de l’appel, les deux dirigeants ont discuté des différentes implications de la crise afghane, notamment la gestion des flux migratoires et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans le pays”, indique le communiqué.
Poutine s’est également entretenu avec Macron jeudi, discutant de l’Afghanistan sous le régime des talibans et de l’importance d’assurer la sécurité des civils, a déclaré le Kremlin.
Poutine et Macron ont également discuté des problèmes du Karabakh, de l’Iran et de l’Ukraine, entre autres, et ont convenu de poursuivre les contacts personnels, a déclaré le Kremlin dans un communiqué.
Reportage d’Andrey Ostroukh et Crispian Balmer; Montage par Mark Heinrich et Alex Richardson
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