INDIANAPOLIS – Plus de la moitié des comtés de l’Indiana ont perdu de la population au cours de la dernière décennie, selon les chiffres du recensement américain publiés jeudi qui montrent une croissance autour d’Indianapolis et de ses autres grandes villes, tandis que le comté rural de Suisse a connu la plus forte baisse.

En fait, de nombreux comtés ruraux dispersés dans tout l’État ont perdu de la population, dont 11 qui ont perdu plus de 5 % de leurs habitants.

Le plus grand pourcentage de déclin de la population était de 8,3% dans le comté de Suisse. Des déclins de population ont été enregistrés dans 49 des 92 comtés de l’Indiana, alors que l’État reflétait

Les comtés de Hamilton, Boone et Hendricks dans la banlieue d’Indianapolis ont connu une augmentation de la population de plus de 20 % entre 2010 et 2020, période au cours de laquelle le recensement a révélé que l’Indiana dans son ensemble avait augmenté de 4,7 % pour atteindre environ 6,8 millions d’habitants.

Les données du recensement seront utilisées par les législateurs des États dans les semaines à venir pour redessiner les circonscriptions pour les sièges à la Chambre des représentants et à la législature de l’État.

Cinq des six comtés de l’Indiana qui ont gagné le plus de population au cours de la dernière décennie se trouvaient dans le centre de l’Indiana.

Indianapolis et le comté de Marion ont augmenté de près de 74 000, ou 8,2 %, pour atteindre 977 000 personnes. Le comté de la banlieue nord de Hamilton était très proche, ajoutant 73 000 personnes, ou 26,5 %, à 347 000.

Dans l’ensemble, Indianapolis et ses sept comtés suspendus ont augmenté de 13%.

Une utilisation importante des nouveaux chiffres du recensement est le dessin de nouvelles circonscriptions parlementaires et législatives.

Les républicains ont le plein contrôle de ce processus de redécoupage dans l’Indiana, car ils occupent le bureau du gouverneur et ont des majorités dominantes dans les deux chambres de la législature de l’État. Les républicains ont rejeté les appels des démocrates et des militants des droits de vote à remettre le dessin de la carte à une commission indépendante.