Par SAMUEL PETREQUIN AP Sports Writer
BRUXELLES (AP) – Ceux qui détestent Nacer Bouhanni ne se soucient pas du fait qu’il soit un ancien champion de France de cyclisme, ni même qu’il soit né et a grandi en France.
Le pilote de l’équipe Arkea-Samsic a été la cible d’un torrent d’insultes racistes au cours de la semaine dernière, nombre d’entre eux le pressant de quitter la France et de se rendre en Afrique.
Bouhanni a décidé qu’il était temps de parler.
“Sachez que je suis né en France et que je vais porter plainte parce que j’ai enduré cela et que je suis resté silencieux pendant trop longtemps, mais cette fois je ne lâcherai pas prise”, a-t-il écrit cette semaine.
Bouhanni, un cycliste colérique avec une histoire d’incidents de course, a été disqualifié suite à un déplacement illégal à Cholet-Pays de la Loire le 28 mars. L’instance dirigeante du cyclisme, l’UCI, l’a cité pour comportement dangereux après avoir poussé Jake Stewart aux barrières lors du sprint final et a renvoyé l’incident à son comité de discipline.
Bouhanni a admis son erreur, mais a déclaré que cette décision n’était pas intentionnelle. Depuis lors, les insultes racistes volent.
Bouhanni, un cycliste d’origine maghrébine qui a remporté le championnat national de France en 2012, a publié des captures d’écran de certains des messages qu’il a reçus. Son équipe a publié un communiqué, affirmant qu’elle “déplore et dénonce vivement tous ces actes de racisme”.
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